L’an dernier, les Français ont investi un montant total de plus de 8,6 milliards d’euros dans les SCPI, pour 3 milliards d’euros dans les OPCI
L’immobilier d’entreprise comprend toutes les opérations relatives à la vente, l’achat et la location des biens utilisés par les entreprises : les bureaux et les commerces mais aussi les locaux industriels, les entrepôts ou les diverses formes d’hôtellerie… Compte tenu des sommes en jeu, il est pratiquement impossible d’y investir en direct. D’où la nécessité de passer par l’intermédiaire d’une société ou d’un fonds. C’est-à-dire soit d’une SCPI (Société civile de placement immobilier) soit d’un OPCI (Organisme de placement collectif immobilier), deux dispositifs juridiques distincts connus sous l’expression “pierre papier”, qui renvoie au fait que l’investisseur détient de l’immobilier sous forme de parts (en papier) et non pas de pierre.
C’est ainsi que la SCPI prend la forme d’une société de gestion qui se charge de l’acquisition, de la rénovation, de l’entretien, de la valorisation mais avant tout de la location d’un patrimoine immobilier. On compte aujourd’hui dans notre pays plus de 160 sociétés civiles de placement immobilier pour environ une trentaine de sociétés gestionnaires. L’an dernier, les Français y ont investi un montant total de plus de 8,6 milliards d’euros.
Quant à l’OPCI, il s’agit d’un produit d’épargne à long terme associant des actifs immobiliers (60 % minimum) et des actifs financiers. Mis au point en 2008, il permet de réaliser un placement immobilier tout en conservant une épargne disponible en cas de besoin. L’OPCI est accessible via un compte-titre ou un contrat d’assurance-vie. En 2019, la collecte totale a avoisiné le total de 3 milliards d’euros.