Zambelli et Sergent, bonus en plus

La recrue Valentine Zambelli et la promue Line Sergent cimentent un peu plus un groupe yonnais qui reçoit le Centre Fédéral, samedi.

Collectif, équipe, osmose. Ces mots reviennent inlassablement dans la bouche d’Emmanuel Body. En cimentant son effectif cet été - « Nous nous sommes battus pour garder nos cadres et on voit aujourd’hui qu’on a bien fait » - l’entraîneur yonnais sait qu’il a gagné du temps. En y accrochant deux nouveaux portraits, la recrue Valentine Zambelli et la « promue » Line Sergent, le coach multiplie ses outils pour imaginer l’étage supérieur. « Ces deux joueuses entrent parfaitement dans le moule. Surtout, elles permettent de préparer la suite ». D’anticiper les pépins sur le poste 2 avec Line, « un exemple du centre de formation du club ». De « remplacer » Nawel Salgues, blessée au genou, avec « la shooteuse » Valentine.

Bref, l’édifice vendéen est solide. Comme sa défense. Si elle a donné du mou à Roanne dans le premier quart-temps, samedi dernier (16-10), elle ne lui a plus laissé que 42 points dans les trois derniers (58-81). Et si le RVBC a « encore des choses à travailler en attaque », ça promet, car il est le meilleur scoreur de la LF2. « Notre saison est bien lancée, mais nous ne sommes pas au taquet de ce que l’on peut faire ».

Après avoir contourné les pièges tendus par Limoges et Roanne, les partenaires d’Hériaud se méfient du Centre Fédéral. « Un match à prendre très au sérieux », insiste Manu. « Les filles le savent, cette année, il n’y a pas de petit match ». Pas Arras, ni Chartres, qui diront le contraire. Les premières l’ont appris à leurs dépens face aux espoirs nationales (51-58), les deuxièmes ont senti le vent du boulet (55-59). « Si on se relâche, on le paiera cash », promet le tacticien.

Le groupe yonnais a deux chantiers avant de couper. « Après le Centre Fédéral, on ira à Calais. Deux victoires nous permettraient d’aborder l’hiver au mieux ». Cette époque délicate où les succès futurs se bâtissent…