Les dirigeants d’un orphelinat népalais en visite
Leurs hôtes étaient aux anges, leurs invités étaient heureux ! L’association Asha enfants du Népal, présidée par Géraldine Duranton, a reçu, dimanche dernier, Anil et Tara BishouKarma, responsables de l’orphelinat qu’ils soutiennent, près de Katmandou au Népal.
Géraldine a réuni cinq familles du grand Ouest avec leur enfant, leur petit népalais adopté. Des retrouvailles lourdement chargées d’émotions.
C’est le 7 octobre qu’Anil et Tara ont atterri sur le sol français. Depuis, ils ont décrit un long périple frappant à la porte des familles françaises, marraines de leur établissement. « Your country is beautiful, nous adorons la baguette et la brioche », répètent-ils avec un large sourire. Leur voyage n’est cependant ni touristique ni diplomatique : il entretient la relation affective forte, convertie en un lien familial entre les Népalais et les familles adoptives.
Des fonds pour l’orphelinat
Depuis qu’ils ont adopté Pawan, il y a 8 ans (voir JPY des 20 août 2015 et 27 juillet 2016), Emmanuel et Géraldine Duranton multiplient les contacts et les gestes de solidarité avec le pays de leur enfant. Leur association Asha enfants du Népal s’active et est toujours en quête de fonds destinés à la bonne marche de l’orphelinat. « Le besoin en fonctionnement est évalué à 27 000,00 € », avancent Anil et Tara. Géraldine pense en collecter 18 000 €. « Nous avons 27 enfants aujourd’hui dans l’orphelinat, 16 filles et 11 garçons de 6 à 21 ans ».
Mais les demandes d’accueil sont pressantes et en croissance constante, elles sont d’un niveau qui dépasse largement les capacités de l’établissement. « Beaucoup d’enfants sont dans la rue et dans notre pays, l’Etat ne finance pas », confient les responsables qui espèrent pouvoir passer à une capacité de 40 enfants, « mais nous n’en avons pas les moyens ».
Alors Géraldine et Emmanuel Duranton redoublent d’efforts, toujours à la recherche de ressources susceptibles de venir en aide aux Népalais. « Nous nous orientons vers le mécénat d’entreprise, mais la tâche n’est pas facile », avoue-t-elle. À bon entendeur…