Le Journal d'Abbeville

Une caserne plus grande et plus moderne pour les pompiers

- De notre correspond­ant Pascal GUILLEMET

Après plus de deux ans de travaux, les sapeurs-pompiers de Bernaville ont pu réintégrer leur centre de secours, qui a été modernisé et agrandi. Le chantier a coûté plus d’un million d’euros.

Patients, ils l’ont été les sapeurs-pompiers volontaire­s du Centre Intégré de Secours (CIS) de Bernaville. «Ces travaux, on en parle depuis des années, et même à l’époque des anciens volontaire­s qui sont aujourd’hui retraités», confie un combattant du feu quelques minutes avant l’inaugurati­on de leur nouveau centre de secours.

Après de très longs mois de travaux de modernisat­ion et d’extension, le CIS de Bernaville (Centre Intégré de Secours) a été inauguré le lundi 13 mai par le sous-préfet de l’arrondisse­ment d’Amiens Emmanuel Moulard. Cette cérémonie est l’aboutissem­ent d’un long processus entamé… il y a quatorze ans.

Un projet au long cours lancé… il y a quatorze ans

C’est en effet en 2010 que les premières discussion­s ont eu lieu le service départemen­tal d’incendie et de secours (SDIS) et les élus de l’époque. On parlait alors de construire une toute nouvelle caserne, mais ce premier projet a été abandonné six ans plus tard.

En 2018, le dossier a refait surface, avec cette fois-ci des travaux de modernisat­ion et d’extension pour un coût initial de 920000 €, devis qui passera à 1180000 € TTC avec l’envolée des prix des matériaux. Cet important projet est financé par l’État, le Conseil départemen­tal et le SDIS.

Après trois ans de fermeture et deux ans de travaux, le nouveau CIS est enfin opérationn­el depuis fin mars, lorsque les pompiers ont pu quitter les locaux provisoire­s qu’ils occupaient rue du Meillard pour retrouver la rue Léon Soudet. Cette caserne provisoire pourra désormais être transformé­e pour accueillir des associatio­ns.

Nos conditions de travail sont nettement améliorées.

Les combattant­s du feu ne regrettent pas d’avoir été patients. « Ici, c’est plus confortabl­e, nos conditions de travail sont nettement améliorées, nous avons des locaux plus adaptés pour nos quatre véhicules, il y a plus d’espace pour tout le monde… », énumère un sapeur-pompier avant les discours.

La surface du casernemen­t est en effet passée de 200 m2 à 450 m2. Oubliée, l’unique caserne qui servait de garage, de vestiaires, de salle de sports… Aujourd’hui, les sapeurs-pompiers disposent enfin de bonnes conditions de travail.

Il y a des vestiaires pour les hommes, d’autres pour les femmes, une pièce pour recevoir les appels pour le stationnai­re, un bureau, deux chambres dont une à lits doubles pour accueillir deux femmes ou deux hommes, une salle de cours, une salle de sports, des douches, des sanitaires, un foyer… Ce nouveau centre de secours suscitera peut-être de nouvelles vocations. Le CIS, commandé par le capitaine Christophe Robart, fonctionne­ra encore mieux avec trente bénévoles contre vingt-cinq actuelleme­nt. Chaque année, ce sont en moyenne trois nouvelles recrues qui arrivent.

Le CIS bernavillo­is joue un rôle important pour le secours aux personnes et la préservati­on des biens. Il est intervenu 365 fois en 2023.

UN POMPIER DE BERNAVILLE

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