Le Figaro Magazine

LE TOUR DE FRANCE DU FUTUR LAWRENCE D’ARABIE Reportage

- Par David Dumain (texte) et Thomas Goisque (photos)

Ce week-end débutera depuis Nice la 107e édition du Tour de France cycliste. En 1908, un certain Thomas Edward Lawrence s’élançait lui aussi sur les routes de l’Hexagone pour couvrir plus de 4 000 kilomètres à bicyclette et réaliser la Grande Boucle… Nous avons suivi ses traces au guidon de motos de sa marque fétiche, Brough Superior, ressuscité­e aujourd’hui.

Lorsque la 6e édition du Tour de France

démarre depuis le pont de la Jatte, à Paris, le 13 juillet 1908, l’athlète et future pionnière de l’aviation Marie Marvingt défraie la chronique en voulant s’aligner au départ de l’épreuve. Le refus des organisate­urs au prétexte que la course n’est réservée qu’aux hommes ne la dissuadera pas de suivre le peloton à distance et de devenir la première femme à terminer le Tour. Au même moment, en cette veille de fête nationale française, un jeune Anglais du nom de Thomas Edward Lawrence s’apprête à débarquer du steamer Alma au Havre, dans la ferme intention lui aussi de parcourir la France à vélo. Parti de Southampto­n, il a minutieuse­ment préparé son parcours de plus de 4 000 kilomètres au cours duquel il prévoit de fêter son vingtième anniversai­re en solitaire. Son intérêt pour la chose sportive est faible, puisqu’il a fui le tumulte de la 4e Olympiade qui se déroule à Londres au même moment.

Si les 114 partants du peloton se préparent à pédaler sur plus de 4 400 kilomètres, Lawrence dispose lui aussi d’une bicyclette sportive. Un vélo de marque Morris à grand développem­ent, dont il a retourné le guidon pour se préparer à une véritable épreuve d’endurance, puisqu’il couvrira sensibleme­nt la même distance que les 36 cyclistes qui termineron­t le célèbre Tour. Lawrence, lui, ne recherche pas la performanc­e. Il mettra un mois de plus à boucler son propre tour de France en une cinquantai­ne d’étapes, avec pour tout bagage un appareil photograph­ique de chez

De forteresse­s en abbayes, De ponts en bastiDes, il a étuDié une cinquantai­ne De sites méDiévaux en Deux mois

Dallmeyer à Londres et un petit guide de français – même s’il parlait parfaiteme­nt notre langue, qu’il avait étudiée au collège Sainte-Marie de Dinard. Le tour de Lawrence allait durer deux mois complets, de forteresse­s en châteaux, d’abbayes en palais, de cloîtres en cathédrale­s, de ponts en bastides, pour les besoins de sa thèse à Oxford : « L’influence des croisades sur l’architectu­re militaire européenne à la fin du XIIe siècle ». Un an avant d’aller explorer le Moyen-Orient où allait s’écrire sa légende, c’est en France que le futur Lawrence d’Arabie a visité, cartograph­ié, décrit plus d’une centaine de lieux, tout en maintenant une moyenne impression­nante de 75 kilomètres par jour au guidon de son vélo à trois vitesses. Quatre-vingt-cinq ans jour pour jour après le décès de Thomas Edward Lawrence dans un hôpital du Dorset, en Angleterre, nous nous sommes lancés sur les traces des premières aventures du héros de la révolte arabe pendant la Première Guerre mondiale. Pour rééditer son parcours, nous avons choisi sa marque de motos fétiche, Brough Superior. C’est sur l’une de ces machines, sa septième, que Lawrence fut victime le 13 mai 1935 de l’accident qui mit fin à ses jours. Le monde se préparait alors à une seconde apocalypse guerrière, qui emporterai­t la marque anglaise fondée en 1919 par George Brough, et dont les ateliers allaient se transforme­r en fabrique de moteurs Rolls-Royce Merlin pour l’aviation britanniqu­e. Ressuscité­e miraculeus­ement en 2013 et déployant désormais ses racines en terre occitane, la marque Brough Superior nous paraissait idéale pour mettre nos roues dans le sillage de celles du Lawrence de 1908, lorsqu’il a sillonné les sites médiévaux de France pendant les deux mois d’été. Motorisées par des bicylindre­s de 996 cm3, nos SS100 et Pendine allaient nous permettre d’aller bien plus vite pour effectuer cette boucle, dont nous avons retenu quelques étapes marquantes. Parmi celles-ci, Toulouse en est une incontourn­able. Non parce que c’est l’une des deux à figurer également à l’époque au programme du Tour de France cycliste, mais parce que c’est là que sont aujourd’hui fabriquées les Brough Superior modernes. Le cinquième et dernier modèle, dévoilé en ce mois de septembre 2020, se nomme précisémen­t Lawrence, en hommage à la figure légendaire associée à la marque.

UN TOUR DES SITES FORTIFIÉS FRANÇAIS

Si le Tour de France cycliste effectua d’une traite en 1908 les 303 kilomètres reliant Nîmes à Toulouse, les deux seules villes communes aux deux parcours, Lawrence, lui, mettra plusieurs jours, faisant étape à Agde (« superbe église fortifiée, pierre d’achoppemen­t pour la thèse »), Béziers (encore marquée par la révolte des vignerons un an auparavant, que Lawrence rapproche d’un célèbre massacre de masse aux motifs religieux survenu en 1209… sept siècles plus tôt !), Narbonne et surtout, Carcassonn­e.

4 000 kilomètres en deux mois, quasiment autant que les 36 cyclistes du tour de 1908 à l’arrivée

C’est peu dire que Lawrence s’enthousias­me devant la cité fortifiée, dont il écrit à son ami Beeson qu’elle est « dix mille fois » plus belle que le Mont-Saint-Michel ou la Tour de Londres, « ou cent fois comme les deux réunis ». Il ne sera pas autant séduit par Toulouse, peut-être en raison de la météo qu’il affronta en venant de Carcassonn­e, avec des torrents de pluie qui tombaient selon ses mots « comme des poteaux d’échafaud ».

PLUS DE 34 CREVAISONS

Après Toulouse, les étapes de Rabastens et Albi ne déclenchen­t guère d’enthousias­me chez Lawrence, mais sa verve revient lorsqu’il arrive à Cordes-sur-Ciel, fameuse cité médiévale perchée sur une colline du Tarn dominant la vallée du Cérou. Lawrence est complèteme­nt tombé sous son charme, « la ville la plus pittoresqu­e » qu’il ait jamais vue durant ses vingt années d’existence. « Penser qu’une telle ville existe, dans notre Europe du XXe siècle… » Loin de se douter qu’un objet nommé télévision en ferait plus d’un siècle plus tard le village préféré des Français, Lawrence décrit ainsi cette bastide féerique dans une lettre à son ami Beeson : « Un artiste pourrait peindre ici pendant plus d’un an sans se répéter, et tous ses tableaux seraient beaux. » C’est aussi à Cordes-sur-Ciel que Lawrence fait un bilan de ses crevaisons après plus de 2 200 kilomètres parcourus, « 34 crevaisons à ce jour », et s’inquiète de la commande d’un pneu neuf pour l’état de ses finances. Nous referons à moto le même trajet que Lawrence à vélo entre Cordes-sur-Ciel et Najac, mais le revêtement des départemen­tales 922 et 106 a considérab­lement évolué et les chevaux ne sèment plus les clous de leurs fers comme autant de pièges…

L’arrivée sur Najac, rendue pénible pour Lawrence avec le dénivelé, est pour nous un ravissemen­t, le long du cours de l’Aveyron… Lawrence affronte aussi la pluie à ce moment de son périple mais, en connaisseu­r, il apprécie la forteresse royale de Najac et en particulie­r son donjon, qu’il trouve « aussi beau qu’à Rouen ». Le donjon en question, qui surplombe l’Aveyron depuis ses 38 mètres de haut, est un chef-d’oeuvre avec ses archères parmi les plus hautes du monde (6,80 m) au rez-de chaussée. C’est un château où s’est rendu Richard Coeur de Lion, en 1185, pour y rencontrer Alphonse II d’Aragon. Tout au long de son parcours, Lawrence suit de manière plus ou moins directe la route de son glorieux compatriot­e. C’est le cas dès qu’il pose les roues de son vélo en France, puisqu’il parcourt d’une traite les 135 kilomètres qui séparent Le Havre du ChâteauGai­llard des Andelys, où il s’était déjà rendu l’été précédent en compagnie de son père. La forteresse est d’autant plus importante pour la thèse de Lawrence qu’elle est la seule dont on soit certain qu’elle fut construite entièremen­t par Richard Coeur de Lion, pendant la période médiévale qui intéresse Lawrence, entre 1196 et 1198. Lawrence s’enflamme dans une lettre à sa mère que « toute la constructi­on porte l’empreinte du génie ».

C’est au pied du Château-Gaillard des Andelys que nous avons fixé rendez-vous à l’écrivain Sylvain Tesson, venu avec une version récemment traduite en français des Sept Piliers de la sagesse. L’ouvrage de référence qu’a écrit Lawrence à la suite de sa campagne arabe est l’un des livres de

chevet de Tesson l’écrivain, Tesson l’aventurier, Tesson le motard, qui n’ignore rien de la vie du héros d’Aqaba. Avant d’accepter notre invitation à effectuer quelques kilomètres au guidon de la sculptural­e Brough Superior moderne, Tesson se met à rechercher dans l’ouvrage de quelque mille pages la référence au nomadisme décrite par Lawrence : « La vie de Lawrence d’Arabie ressemble à un ride à moto, c’est un météore, il traverse la moitié du XXe siècle, il finit mal d’ailleurs, il arrive dans le fossé, mais lui aussi, comme Château-Gaillard, il porte l’empreinte du génie. Son génie est un mélange d’inspiratio­n politique, de goût du nomadisme aussi. Il dit, dans Les Sept Piliers de la sagesse : “Le nomadisme était notre morsure.” Il ne peut pas s’empêcher, il est sur la route, il fédère les hommes, et son mouvement va créer la libération. C’est fantastiqu­e. » Tesson continue : « Lawrence est au carrefour de l’aventure, de la littératur­e, du voyage, de la folie. Le métier des armes, le métier des arts… Ce qui m’intéresse chez lui, c’est qu’il y a une coexistenc­e sur le plan de l’aventure physique, l’aventure musculaire et l’aventure de l’esprit. C’est rare. Lui, il ne peut s’empêcher de monter sur sa moto, sur sa bicyclette ou sur un chameau, tout en pensant à la littératur­e. »

LA PLUS PARFAITE DES VILLES-BASTIDES

Sur son parcours, Lawrence appréciera la vallée du Lot, l’oppidum de Murcens, le dernier château médiéval construit en France, celui de Bonaguil, érigé en grande partie au

XVe siècle, mais sera déçu ensuite de ne trouver aucun vestige de la dernière bataille de la guerre de Cent Ans à Castillon. En revanche, il est tombé sous le charme de Monpazier, « la plus parfaite des villes-bastides », où il serait bien resté « un mois entier ». Lawrence fera quelques photograph­ies du plus imposant château du Périgord, celui de Hautefort, et ne tardera pas à rejoindre un autre édifice qui lui servira pour sa thèse, le château de Châlucet, situé sur la commune de Saint-Jean-Ligoure. Mais c’est Châlus, ville rendue célèbre par la légende de Richard Coeur de Lion, que Lawrence avait hâte de rejoindre. C’est ici même que son héros de roi fut mortelleme­nt blessé par un carreau d’arbalète en 1199, lors du siège du château de Châlus. « Une flèche tirée par un paysan », nous assurera la responsabl­e d’une station-service arrivée depuis peu dans la ville, où l’histoire se transmet encore de bouche à oreille. La polémique sur l’auteur du tir n’est pas tranchée par les historiens, mais c’est à Châlus que l’histoire de Richard Ier croise celle d’un autre héros venu d’Angleterre, comme l’atteste une plaque déposée devant l’actuel Hôtel du Centre, qui s’appelait Hôtel du Midi lorsque Lawrence y passa une nuit pas comme les autres. C’est en effet dans cet établissem­ent que Thomas Edward Lawrence célébra, seul, son vingtième anniversai­re, le 16 août 1908. Une plaque en marbre bien visible rappelle cet événement. Coronaviru­s et changement de propriétai­re auront raison de notre volonté d’y faire nous aussi étape avec nos motos, et nous reprendron­s la route en direction de

“LAWRENCE EST AU CARREFOUR DE L’AVENTURE, DE LA LITTÉRATUR­E, DU VOYAGE, DE LA FOLIE”

Niort, dont Lawrence admira le château et ses deux tours romanes, mais aussi Montreuil-Bonnin, dont une inscriptio­n en arabe à l’entrée du site excita sa curiosité.

Sur la route pour Chartres et sa cathédrale, dont Lawrence écrira à sa mère que sa contemplat­ion « a de quoi remplir une vie entière », nous faisons la connaissan­ce d’un collection­neur de vélos anciens, qui nous apprend que le Morris de Lawrence figurait parmi les véhicules de luxe de son époque. Les exemplaire­s encore existants de ce vélo sont aussi rares que les Brough Superior authentiqu­es, mais notre collection­neur féru des débuts du XXe siècle (au point d’arborer une splendide moustache « en crocs ») nous sortira une bicyclette de 1907 comparable à celle que chevauchai­t Lawrence. Il est amusant de noter que la marque du vélo, Terrot, est plus particuliè­rement connue pour ses motos, parmi les plus vendues de fabricatio­n française. Amusant aussi de relever qu’avant de fabriquer des motos, le père de George Brough, William, fut parmi les premiers à concevoir des vélos, baptisant sa marque « Giant » en référence à la taille gigantesqu­e de son frère Albert, réputé comme l’homme le plus grand du monde.

LES HÉROS DE LA GRANDE BOUCLE

La fraternité marqua également la fin du voyage de Lawrence avec l’arrivée de l’un de ses jeunes frères, Will, à partir de Granville. C’est ensemble que les frères Lawrence boucleront ce tour de France des édifices médiévaux, passant avec ravissemen­t par le Mont-Saint-Michel, Fougères, mais aussi par Dinard où Thomas Edward et Will retrouvère­nt la famille Chaignon chez qui ils avaient résidé quinze ans plus tôt. Dernière étape avant Saint-Malo et le retour en Angleterre, via Jersey, après deux mois et 4 000 kilomètres parcourus à vélo sur la terre de France, qui verra disparaîtr­e deux des frères Lawrence, Will et Frank, tués durant la Première Guerre mondiale. Tout comme Lucien PetitBreto­n, vainqueur du Tour de France 1908 et premier double lauréat dans l’histoire de l’épreuve qui est, avec Octave Lapize et François Faber, l’un des trois vainqueurs du Tour de France morts pour la France lors du premier conflit mondial. Ironie du sort, c’est dans un accident de la route, comme Thomas Edward Lawrence dix-huit ans plus tard, que Petit-Breton perdit la vie alors qu’il se rendait sur le front en décembre 1917. L’un fut un héros de la Grande Boucle, l’autre de la Grande Guerre… ■

Le 15 octobre prochain, Brough Superior présentera officielle­ment le 5e modèle de sa gamme moderne, qui portera le nom hautement symbolique de Lawrence. Ce même jour sortira le livre La Fabuleuse Histoire de Brough Superior (GM éditions, distributi­on Fnac), écrit par Jean-Louis Basset et David Dumain, et préfacé par Sylvain Tesson. Cet ouvrage de 240 pages retraçant l’histoire de la prestigieu­se marque britanniqu­e, sortira en édition limitée, avec autant d’exemplaire­s que les motos sorties des chaînes de production de Nottingham entre 1919 et 1940, soit environ 3 000.

À CHÂLUS OÙ RICHARD COEUR DE LION REÇUT UNE FLÈCHE MORTELLE, LAWRENCE FÊTE SON 20E ANNIVERSAI­RE

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Toulouse, l’image de Lawrence d’Arabie est partout. Le 5e modèle de la marque
porte même son nom.
Au siège de Brough Superior, à Toulouse, l’image de Lawrence d’Arabie est partout. Le 5e modèle de la marque porte même son nom.
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Sur les hauteurs des Bauxde-Provence, Lawrence découvre avec ravissemen­t la Méditerran­ée.
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 ??  ?? Le Château-Gaillard des Andelys, construit par Richard Coeur de Lion porte selon Lawrence « l’empreinte du génie ».
Le Château-Gaillard des Andelys, construit par Richard Coeur de Lion porte selon Lawrence « l’empreinte du génie ».
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La cathédrale de Chartres, « une des plus nobles oeuvres de l’homme ».
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Lawrence boucle son tour de France des châteaux médiévaux au Mont-Saint-Michel, subjugué par « la phosphores­cence de l’eau ».
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ses SS100 en 1930, en grande discussion avec le fondateur de sa
marque fétiche, George Brough.
Lawrence au guidon de l’une de ses SS100 en 1930, en grande discussion avec le fondateur de sa marque fétiche, George Brough.
 ??  ?? Devant l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard, « le plus beau portail sculpté du monde ».
Devant l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard, « le plus beau portail sculpté du monde ».
 ??  ?? Après ses exploits, Thomas Edward Lawrence s’engagera comme simple soldat dans la Royal Air Force sous un pseudonyme.
Après ses exploits, Thomas Edward Lawrence s’engagera comme simple soldat dans la Royal Air Force sous un pseudonyme.
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La ville fortifiée de Fougères, en Ille-et-Vilaine.
 ??  ?? L’une des dernières étapes de Lawrence : « J’ai vu Fougères au clair de lune. »
L’une des dernières étapes de Lawrence : « J’ai vu Fougères au clair de lune. »
 ??  ?? « Ce château est vraiment au-delà de tout ce qu’on peut dire… »
« Ce château est vraiment au-delà de tout ce qu’on peut dire… »
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En 1908, Lawrence photograph­ie Aigues-Mortes, où commencent à naître ses rêves d’Orient.
 ??  ?? C’est de la cité fortifiée d’AiguesMort­es que sont parties les 7e et 8e croisades.
C’est de la cité fortifiée d’AiguesMort­es que sont parties les 7e et 8e croisades.
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Sur le pont Valentré de Cahors, au guidon de Brough Superior modernes.
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Lawrence posséda 7 Brough Superior, qu’il appela toutes George, en hommage aux rois d’Angleterre.
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Une plaque commémorat­ive rappelle le passage de Lawrence à Châlus.
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