ARCTIQUE BIVOUAC SUR LA BANQUISE
Un camp de base aménagé aux confins de la Terre de Baffin offre l’émotion d’une rencontre privilégiée avec le seigneur de l’Arctique.
Les Esquimaux le nomment pisugtooq, « l’éternel vagabond ». Capable de parcourir des distances considérables pour se nourrir, il erre sur ces banquises qui, de l’Alaska à la Sibérie, composent son fragile univers. Si on peut l’apercevoir lors d’excursions proposées par les compagnies de croisières polaires ; si Churchill, capitale mondiale de l’ours polaire dans le Manitoba canadien, offre de belles opportunités d’observation, le voyage proposé ici par Etendues Sauvages hausse de plusieurs crans la qualité du spectacle… Parce qu’il garantit un face-à-face unique avec le monde sauvage, et dans le plus grand respect de l’animal. Au départ d’Ottawa, il faut rallier Iqaluit, capitale du Nunavut (le plus jeune et le plus vaste des territoires fédéraux du Canada), puis Qikitarjuag, une île-communauté du détroit de Davis, au nord-est de la Terre de Baffin. Un dernier transfert à motoneige permet d’atteindre le camp de base. Aménagé par un opérateur historique du Grand Nord canadien, il apporte confort et sécurité au coeur d’un amphithéâtre de glace veillé par d’imposants icebergs. En compagnie de traqueurs inuits, on le quitte chaque jour pour sillonner la banquise sur les traces des femelles et de leurs petits. Six pleines journées sur place assurent de pouvoir contempler, parfois à moins de 10 mètres, le superprédateur dans son intimité. Oursons joueurs roulant sur les crêtes enneigées, moments de tendresse captés sur fond d’immensité, scènes de chasse au phoque, le rouge tranchant avec l’immaculé… De retour au camp, la nuit polaire réserve parfois d’autres féeries. Avec un peu de chance, une aurore boréale pourrait parachever cette aventure qui certes, a un coût (justifié par l’éloignement et la nécessité de garantir à la fois la sécurité de l’homme et de l’animal), mais demeure celle d’une vie.
Etendues Sauvages (01.77.37.03.10 ; www.etendues-sauvages.com).
11 jours/10 nuits dont une à Ottawa (hébergement seul), une à Iqaluit avec dîner et petit déjeuner, 7 en tente double et pension complète et une en vol au retour : à partir de 16 100 €, vols, transferts, activités et encadrement inclus. Plusieurs dates de départ en mars et avril, dont une en compagnie du photographe Rémy Marion, avec privatisation du camp pour 7 personnes (tarif sur demande).