Grosse mobilisation des anti-éoliens
Les membres de l’association Vent des Planèzes de Trizac ont organisé une réunion publique dont le but était d’informer la population de Trizac et de la région, de ce qu’ils savaient sur le projet d’un parc d’éoliennes industrielles, envisagé par la société canadienne Boralex sur la commune.
Une salle des fêtes comble avec un peu plus de 150 personnes, pratiquement tous opposants aux éoliennes, de Trizac et du territoire. Il y avait aussi une représentante d’EELV pro-éolienne, le maire de Riom, François Boisset, a confirmé son opposition aux éoliennes mais a précisé qu’il n’apportera son soutien qui si la probité du maire de Trizac n’est pas mise en cause, il en a été de même pour Anne Marie Martinière, présidente de la communauté de communes.
Un projet qui n’en est actuellement qu’à une étude de faisabilité, bien que déjà 22 propriétaires fonciers se soient engagés auprès de la société Boralex, dont seulement 3 résident sur la commune. Les autres, ce sont des Aveyronnais propriétaires d’estives.
Le président de l’association Louis Moser après s’être présenté a tenu à souligner : « on est anti-éoliens dans la limite de certaines zones, des parcs pourraient être installés dans des zones industrielles, aux bords d’autoroutes… »
Anne Toty, résidente sur la commune, membre du bureau et biologiste, et après avoir mené des investigations durant plusieurs mois, a fait une présentation complète, documentée et chiffrée, sur les conséquences écologiques, économiques, touristiques et environnementales de ce type de projet. « Le loup est entré dans la bergerie il y a maintenant presque un an, un loup qui a fait miroiter monts et merveilles » a-t-elle souligné.
Elle a fait un bref déroulé des évènements depuis l’arrivée d’un commercial Boralex qui a démarché les propriétaires fonciers, une prospection commencée en juillet dernier qui a abouti à la signature de promesses de bail sous seing privé, irréversibles selon l’intervenante. Chiffre à l’appui, Anne Toty a démontré « qu’un parc éolien ne rapporterait rien, voir pourrait mettre en danger le propriétaire foncier du fait notamment de la location du terrain et de l’obligation de démontage de l’éolienne devenue hors d’usage, sans compter la perte de valeur mobilière sur le territoire. »
Louis Toty, secrétaire de l’association, médecin spécialiste des cancers de la peau a fait état du rapport de l’Académie de médecine publié en mai dernier qui reconnaît le « syndrome éolien » , notamment les dangers des « infrasons » et a précisé que des principes de précautions devraient être pris.
S’en est suivi un débat, de nombreuses questions ont été posées aux intervenants, un des reproches majeurs était le « manque d’information en amont de la part des élus et de transparence sur ce projet » .
Pour joindre l’association « Vent des Planèzes de Trizac » , tél au 04 71 40 93 65 ou par mail : contact@vent-detrizac.fr ou site internet www. vent-de-trizac.fr.