La Voix du Cantal

Le Cantal choisi pour le tournage d’une émission sur les plus beaux treks

Le réalisateu­r Laurent Bouit a passé une dizaine de jours dans le Cantal pour le tournage de son prochain documentai­re, dont la diffusion est prévue en 2018. Il a rencontré plusieurs personnes qui gravitent autour du sentier du GR400.

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À 1 400 m d’altitude, entouré de montagnes et de vaches salers, se trouve le buron de Bânes. C’est là, dans cette bâtisse rénovée il y a deux ans par la famille Combourieu, que Laurent Bouit a choisi de poser sa caméra, pour son avant-dernier jour de tournage dans le Cantal. Ce réalisateu­r s’est lancé dans le tournage d’une série de six documentai­res de 52 minutes de ce qui sont, à ses yeux, les plus beaux treks français ( 1). Il a ainsi sélectionn­é des sentiers de grande randonnée en Corse, en Martinique, dans le Mercantour, le Jura, les Pyrénées et… le Cantal. Originaire de la région parisienne, ce voyageur, qui a parcouru les quatre coins du monde et a notamment réalisé des tournages pour l’émission Faut pas rêver, sur France 3, confie aimer beaucoup l’Auvergne. « Je suis venu souvent ici pour marcher » , explique-t-il.

De l’accompagna­teur en montagne…

Pour ses documentai­res sur les treks, l’idée était d’être au plus près des acteurs de cha- cun des territoire­s filmés. « Je voulais me différenci­er du schéma classique avec un animateur ou un aventurier, souligne Laurent Bouit. J’ai eu envie de prendre quelqu’un qui connaissai­t bien son secteur et qui fasse passer des choses. Pour le Cantal, c’est Stéphane Serre qui est le fil rouge du documentai­re. »

Ce dernier, accompagna­teur en montagne, amène donc le réalisateu­r et son équipe sur le GR4000, autour des monts du Cantal. Laurent Bouit s’est ainsi entouré de deux personnes : Yann Monier, preneur de son et Émile Rouet, assistant. Cantal destinatio­n s’est également associé au tournage.

…au bivouac d’une famille

À travers le sentier de randonnée, le réalisateu­r souhaitait mettre en avant des personnes ayant un lien particulie­r avec le Cantal. Il s’est donc tourné vers Charlotte Bézy et Maël Cabé, un couple qui est sur le point de créer sa boulangeri­e à Chalinargu­es avec un four à bois et du pain au levain naturel. Puis vers une école de parapente de Dienne, un garde nature du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, un guide de pêche, un couple de mushers ou encore une famille qui pratique le bivouac avec deux jeunes enfants.

« Le but était aussi de dépoussiér­er l’image de la randonnée. Un randonneur, ce n’est pas forcément quelqu’un qui est habillé en kaki avec des grosses chaussures. On essaye d’axer, pour chaque film, les spécificit­és locales, explique Laurent Bouit. Ici, nous avons eu des images sous la neige, par exemple. Nous avons également filmé une séquence de la Pastourell­e. »

Après avoir commencé ses tournages en avril en Martinique, l’équipe s’apprête désormais à partir en Corse. « Il y aura plus de monde que dans le Cantal car le tournage va avoir lieu en période estivale » , précise le réalisateu­r, qui consacre une dizaine de jours à chaque tournage. Une période de trois mois de mon- tage sera ensuite nécessaire, avant une diffusion au printemps 2018 sur les chaînes Voyage et TV5 Monde.

 ??  ?? Laurent Bouit (en bas à gauche) a filmé l’accompagna­teur en montagne Stéphane Serre (photo du haut, sweat bleu et pantalon orange) et André Combourieu (avec sa fille, en bas à droite) qui a restauré le buron de Bâne.
Laurent Bouit (en bas à gauche) a filmé l’accompagna­teur en montagne Stéphane Serre (photo du haut, sweat bleu et pantalon orange) et André Combourieu (avec sa fille, en bas à droite) qui a restauré le buron de Bâne.

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