LUFTHANSA NOTE "UN INTERET CROISSANT POUR LES VOYAGES AERIENS" ET DOUBLERA SA FLOTTE EN SERVICE EN JUIN
Alors que seuls 80 de ses 760 avions sont en service, le groupe prévoit d'opérer 160 appareils à partir de juin pour desservir 106 destinations, principalement en Allemagne et en Europe.
En pleine négociation avec l'Etat allemand pour bénéficier d'une aide d'Etat de 9 milliards d'euros, le groupe Lufthansa prépare la reprise de ses vols. Alors que seuls 80 de ses 760 avions sont en service, le groupe prévoit d'opérer 160 appareils à partir de juin pour desservir 106 destinations, principalement en Allemagne et en Europe.
INTÉRÊT CROISSANT POUR LES VOYAGES AÉRIENS
Lufthansa justifie la reprise partielle des vols par "l'intérêt croissant des clients pour les voyages aériens" au moment où les hôtels et restaurants rouvrent lentement et les visites sont autorisées à nouveau après des semaines de confinement.
"Avec toute la diligence requise, nous permettons maintenant aux gens de rattraper leur retard et de vivre ce dont ils ont dû se passer pendant longtemps", explique Harry Hohmeister, membre du directoire de Lufthansa.
Pour autant, les perspectives pour le transport aérien ne sont pas brillantes: le groupe s'attend à un "redémarrage notable au plus tôt au printemps" et un retour à un "niveau normal" pas avant 2023, a expliqué cette semaine le patron Carsten Spohr. Il a lancé une restructuration visant à réduire la flotte de près de 100 avions, menaçant environ 10.000 emplois.
BRUXELLES VEUT LA FERMETURE DES FRONTIÈRES JUSQU'À MI-JUIN
Vendredi, la Commission européenne a souhaité que les frontières extérieures de l'Union restent fermées jusqu'à la mi-juin pour les déplacements non-essentiels, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
Entrée en vigueur à la mi-mars, la mesure devait éviter la fermeture des frontières entre les 26 Etats membres de l'Espace Schengen, mais 17 ont pris des mesures diverses pour limiter les déplacements à l'étranger.
"Les restrictions à la libre circulation et les contrôles aux frontières intérieures devront être levés progressivement avant que nous puissions supprimer les restrictions aux frontières extérieures et garantir l'accès à l'UE aux non-résidents pour des déplacements non-essentiels", dit Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, dans un communiqué publié vendredi.