LES DEBOIRES DE HUAWEI SE POURSUIVENT EN POLOGNE
Le géant chinois des équipements télécoms a licencié un de ses employés, qui a été arrêté en Pologne sur des soupçons d’espionnage.
Le chemin de croix de Huawei se poursuit sur le Vieux Continent. Le géant chinois des équipements télécoms a licencié le 12 janvier Wang Weijing, un de ses employés qui avait été arrêté la veille en Pologne sur des soupçons d'espionnage. Ce dernier a été arrêté en même temps qu'un ex-membre des services de sécurité polonais, aujourd'hui employé d'Orange Polska. Dans un communiqué, Huawei affirme que les actes présumés de son employé « n'ont aucun lien avec l'entreprise ». Le groupe indique que la décision de le licencier a été prise en raison du discrédit que l'incident jetait sur la société.
Quoi qu'il en soit, samedi, le ministre polonais de l'Intérieur, Joachim Brudzinski a appelé l'Union européenne à travailler à l'adoption d'une position commune sur l'exclusion éventuelle de Huawei de leurs marchés. Cet incident, braque, encore une fois, les projecteurs sur Huawei, sachant que plusieurs pays européens, méfiants, ont décidé de lui limiter l'accès à leurs marchés.
Outre les États-Unis et l'Australie, ou la Nouvelle-Zélande, qui ont décidé de bannir ou d'exclure l'équipementier chinois du juteux marché de la 5G en évoquant des motifs liés à la sécurité nationale, plusieurs pays européens ont aussi pris des mesures pour limiter ses produits.
« VIVE INQUIÉTUDE »