CE QUE L'IA CHANGE DANS LE SOCIAL ET L'ECOLOGIE : AU SERVICE DES GRANDES CAUSES
De l'aide aux réfugiés à la lutte contre la piraterie maritime, en passant par la distribution de repas à de petits Indiens, la prévision d'événements climatiques extrêmes ou l'amélioration des rendements agricoles, les champs d'application de l'intelligence artificielle pour construire un monde plus juste sur une terre mieux préservée sont légion. Et ce n'est qu'un début. Dans la foulée du rapport rédigé par le député (LRM) et lauréat de la médaille Fields, Cédric Villani, et des déclarations du président français, qui promet d'allouer une enveloppe de 1,5 milliard d'euros, l'intelligence artificielle séduit. Mais elle effraie tout autant. Certains de ses promoteurs s'emploient donc à ériger des règles destinées à garantir d'entrée de jeu une IA éthique. Ce qui exige avant tout des données fiables et non biaisées, insiste Marc Carrel-Billiard, directeur général monde de la R&D technologique d'Accenture, basé dans la Silicon Valley et de passage à Paris. Damien Gromier, président de "France is AI" (une initiative soutenue par France digitale qui rassemble 270 startups, une centaine de laboratoires publics et privés, 50.000 data scientists et quelques grands groupes tels que Malakoff Médéric), s'est donné pour vocation de faire travailler ensemble data scientists et ONG de tout poil. Objectif : démontrer au travers d'applications concrètes au bénéfice des réfugiés, des malades ou des plus pauvres, ou encore de solutions de préservation de l'environnement, qu'il est possible de donner du sens à l'IA. Et que toute artificielle qu'elle soit, elle peut rendre le monde plus humain.