CAMBRIDGE ANALYTICA : FACEBOOK SOUS LA MENACE D'UNE REGULATION AMERICAINE
Mark Zuckerberg, patron de Facebook, a témoigné pour la première fois devant le Congrès américain mardi 10 avril dans le cadre du scandale Cambridge Analytica. Alors que les auditions se poursuivent ce mercredi, de nombreux sénateurs plaident déjà pour une régulation du premier réseau social au monde. Il a troqué son traditionnel t-shirt au profit d'un costume sombre pour l'occasion. Mark Zuckerberg, Pdg et co-fondateur de Facebook, était appelé mardi 10 avril à témoigner devant deux commissions sénatoriales américaines (Commerce et Justice). Il était entendu dans le cadre de l'affaire Cambridge Analytica, mais aussi d'une éventuelle ingérence russe pendant l'élection présidentielle américaine et les discours de haine qui pullulent sur le réseau social. Preuve que la situation est exceptionnelle : c'est la première fois que le milliardaire prend la peine de se déplacer en personne. L'audition du jeune prodige de la Silicon Valley se poursuit ce mercredi devant la commission de l'Énergie et du Commerce de la Chambre des représentants. Pendant cinq longues heures, mardi, le patron de 33 ans a défendu le modèle économique de Facebook : la collecte de données à des fins publicitaires, qu'elles soient commerciales ou politiques. En effet, son business-model est remis en question avec la polémique Cambridge Analytica. Ce cabinet d'analyse, au service de Donald Trump pendant sa campagne présidentielle en 2016, a détourné les données personnelles de 87 millions d'utilisateurs Facebook.