CHRISTOPHE CASTANER: « J'AI EU DE LA CHANCE DANS MA VIE. J'AURAIS PU ETRE DU MAUVAIS COTE DU RASOIR »
Ce mardi 6 février, Christophe Castaner, ancien porte-parole du gouvernement et actuel délégué général de la République en Marche, et secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, s'est assis dans les fauteuils rouges des Mardis de l'ESSEC, dont La Tribune est partenaire, pour 1h30 de débat passionné sur la recomposition politique en cours. Moins véhément et incisif que face à Jean-Luc Mélenchon lors de l'Émission politique de novembre dernier, Christophe Castaner a néanmoins éclairci plusieurs points d'interrogation sur la politique actuelle du gouvernement, les relations de ce dernier avec le parlement et plus généralement sur le parti La République en Marche (LREM) en rappelant sans cesse l'importance et la nécessité du "pragmatisme".
APRÈS LA LANGUE DE BOIS, LA LANGUE BIEN PENDUE
M. Castaner a expliqué disposer aujourd'hui d'une liberté d'expression dont il ne jouissait pas lorsqu'il occupait la fonction de porte-parole du gouvernement. C'est néanmoins cette première fonction, estime-t-il, qui lui a permis de développer ses qualités de communication et de se forger un style propre très porté au franc-parler. L'orateur provençal ne se cache pas toutefois d'avoir recours à la langue de bois qu'il juge parfois indispensable, notamment dans le cadre des interventions ayant trait aux relations internationales.