L’édito de François Sapy
Satanée 2020. La rétrospective que nous avons concoctée montre à quel point cette année sera à marquer d’une pierre noire. Des masques, des larmes, de la souffrance, de la solitude… un effrayant cocktail qui a blessé Lyon, la France et le monde. Mais, parce qu’il faut garder l’espoir, on peut aussi s’attacher à trouver dans cette boue les ferments d’une année 2021 désirable. Certes, le Covid est toujours là, avec son cortège d’ombres, de morts, de tristesse et de faillites. Certes, on ne sait toujours pas quand les restaurants et les bars « non esssentiels » rouvriront. Mais, parce que nous n’avons pas le choix, il faut voir le verre plutôt à moitié plein.
Le choc du premier confinement a conduit chacun à s’intéresser enfin à son environnement local immédiat. Dans son contexte, une nouvelle équipe d’élus à la Ville et la Métropole, surgie de nulle part, a balayé le monde ancien sur la promesse de rendre notre ville plus vivable. Pour Tribune de Lyon, qui milite depuis quinze ans pour cette proximité et vous en propose un condensé de 64 pages chaque semaine, c’est évidemment une tendance qui nous réjouit. Plutôt que de céder à la morosité, nous avons donc décidé de nous battre encore davantage. Nous allons muscler notre équipe de rédaction pour vous donner encore plus d’informations locales : notre édition « La Croix- roussienne » reprendra en février et nous allons en créer une seconde dans le 6e arrondissement. Parce que l’on y croit dur comme fer, nous espérons plus que jamais rendre 2021 désirable. Nous vous souhaitons à tous une année 2021 aussi exceptionnelle que 2020 aura été difficile.
Plutôt que de céder à la morosité, nous avons donc décidé de nous battre encore davantage.