«J’accompagnerais les priorités »
C’était une journée chargée pour Christine Royer, sous-préfète des Côtesd’Armor, qui poursuit son périple sur la Presqu’île à la rencontre des élus.
Jean-Yves de Chaisemartin, en tant que vice-président du conseil départemental en charge des infrastructures, de la mer et du littoral, avait fait le déplacement.
Marcel Turubann entouré de l’équipe municipale, a présenté la commune dans toute sa diversité : visite de la caserne des pompiers, de la gendarmerie, de l’école, des Phares et Balises, de la brigade nautique, du port de plaisance, d’une société d’élevage d’algues au Moulin à Mer, en finissant par Kermouster et les projets d’assainissement.
« Vitalité des projets »
Les autres projets importants de la commune lui ont également été présentés : l’espace intergénérationnel et le réaménagement du port. « L’entretien avec les élus m’a permis de constater la bonne implantation des services publics et la vitalité des projets. Il y a un enjeu important pour maintenir
l’activité dans les centres bourgs. L’état doit accompagner les communes à travers des projets permettant de maintenir la vitalité du centre » a-t-elle affirmé. Pour Jean-Yves de Chaisemartin : « Le projet autour du port doit se développer. Il faut trouver un nouveau souffle. De plus, ce projet permet de relier la ville haute et la ville basse. Le département et l’état soutiennent le projet. » Christine Royer a également
souligné « le potentiel de développement dans les filières marines, aussi bien dans la pêche et l’ostréiculture que dans les espaces dédiés à la culture des algues. Mais l’État reste à l’écoute des riverains. Il faut mettre des outils en place avec les Scot ».
« Des finances saines »
Concernant le projet du port
: « L’État est là pour sécuriser les procédures. Quant aux financements, il faut se
répartir les rôles avec tous les partenaires ». En conclusion de sa visite à Lézardrieux, Christine
Royer a évoqué « une commune qui n’est pas repliée sur elle-même, qui a des projets, des finances saines et un bon équilibre démographique ».
Pour l’avenir des communes dans dix ou quinze ans, elle se veut rassurante : « Il n’y a pas d’outils prescriptifs de l’État, mais l’état local se rapproche des élus, et j’accompagnerais les priorités ».