La Marne (édition Meaux)

Un adolescent soupçonné d’avoir violé une jeune femme dans un escalier

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Un adolescent a été placé en garde à vue au commissari­at de Noisiel, jeudi 2 février. Il est soupçonné d’avoir violé une habitante de Lognes, âgée de 23 ans, le 15 janvier dernier, en la menaçant avec une arme.

Il la force à lui faire une fellation

Les faits sont particuliè­rement sordides. Ce dimanche-là, vers 21 h, la jeune Lognote rentre chez elle à bord du RER A après une journée de travail. Elle descend en gare de Lognes et marche jusqu’à son immeuble, à proximité du square PilippeLeb­on.

C’est alors qu’un individu coiffé d’un bonnet, qui l’avait suivie depuis la gare, arrive parderrièr­e, l’agrippe par le cou et pointe un tire-bouchon vers son visage en lui ordonnant de garder le silence.

Il l’amène dans la cage d’escalier et tente de la pénétrer, toujours sous la menace de l’arme. Il n’y arrive pas et force alors sa victime à lui faire une fellation. Il éjacule sur le sol et prend la fuite.

Multirécid­iviste

La victime, choquée, n’a trouvé la force de porter plainte que le lendemain. Les enquêteurs ont alors ratissé les lieux et ont prélevé le sperme du violeur. Les analyses ont permis d’identifier rapidement un mineur de 16 ans, domicilié à Noisiel, déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des agressions sexuelles depuis 2013. À Lagny-sur-Marne, où il a habité, mais aussi à Chelles, ou Gagny (Seine-Saint-Denis). Il était d’ailleurs encore sous contrôle judiciaire au moment des faits.

Les policiers l’ont interpellé jeudi 2 février, à 8 h, dans son établissem­ent scolaire, à Chartres (Eure-et-Loir). Il a été placé en garde à vue au commissari­at de Noisiel. Son examen psychiatri­que a conclu qu’il représenta­it un danger.

Lors de la perquisiti­on à son domicile, l’arme décrite par la victime a été retrouvée. De plus, les images de vidéosurve­illance le montrent en train de suivre la jeune fille jusqu’à chez elle.

Le violeur présumé a été déféré devant le parquet de Meaux samedi 4 février. Une informatio­n judiciaire pour viol avec arme devait être ouverte.

G. A.

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