Yannick Favennec défenseur de la ruralité
Jeudi 11 mai, Yannick Favennec, député sortant de la 3e circonscription de Mayenne, a lancé officiellement sa campagne. Avec son suppléant, Bruno Lestas, il est revenu sur le contexte, puis a exposé ses motivations, et son programme.
« Pourquoi ai- je choisi Rennes- en- Grenouilles pour lancer ma campagne ? » amorce Yannick Favennec, député sortant. « Tout simplement parce qu’il s’agit de la plus petite commune rurale de ma circonscription. A ce titre, elle est emblématique pour illustrer mes convictions. Je suis un député défenseur de la ruralité. Elle fait partie de mon ADN » .
« Je reste fidèle à ma famille politique, l’UDI (Union des démocrates Indépendants) et de LR (Les Républicains). J’ai choisi comme suppléant Bruno Lestas. Maire d’une commune rurale, également président de la Cdc du Bocage Mayennais ».
« Si je suis élu député, je ne serai pas dans l’opposition systématique, même si le président n’était pas mon choix au premier tour. Je veux qu’il réussisse, la France en a besoin. Je voterai donc pour les lois qui me semblent aller dans le bon sens. Quand ces lois ne me sembleront pas en conformité avec ce en quoi je crois, je ne les voterai pas. Je pense notamment à la loi supprimant la taxe d’habitation. Les communes en ont besoin pour subvenir à leurs besoins. Si je sais être capable d’ouverture, je sais aussi rester vigilant ». Avant d’aborder son programme, le député est revenu sur les grands projets qu’il a contribué à accélérer, avec la recherche réussie de subventions. Il cite notamment en exemple la seconde tranche de la déviation Moulay-Mayenne, mise en service l’an dernier, l’obtention de la non-fermeture du centre de tri de Montaudin, la mise ne place des nouvelles gendarmeries d’Ernée et Ambrières-les-Vallées, ainsi que la distribution, en cinq ans, de plus de 700 000 € de réserves parlementaires aux communes.
« Si j’ai obtenu ces résultats, c’est par la ténacité et l’expérience. Il n’y a pas de place pour l’amateurisme. Rien n’est dû à la Mayenne. Si on ne va pas chercher les moyens, on ne les obtient pas, ils partent ailleurs ». Son projet s’inscrit dans une forme de continuité. « Je ne veux pas d’une France à deux vitesses, avec des métropoles d’un côté, et des campagnes, de l’autre. Je veux d’une ruralité vivante, c’est-à-dire bien inscrite dans le XXIe siècle, d’une ruralité attractive, ayant un accès aux soins, à Internet, à la formation, à l’école et avec un réseau routier performant. Je veux enfin d’une ruralité respectée, avec une forte identité communale » . Il a assuré qu’il continuera de se mobiliser, entre autres, pour deux grands projets structurant pour le territoire : la 3e tranche de la déviation Moulay-Mayenne, dont l’achèvement devrait avoir lieu d’ici 4 à 5 ans, et celui du contournement Sud d’Ernée, dans 7 ou 8 ans.