L'Officiel de La Franchise

“Les débuts ont été un peu rock’n roll”, Benoît Cabello, franchisé Au bureau

Ancien rugbyman profession­nel, Benoît Cabello vient d’ouvrir son premier restaurant Au Bureau dans la banlieue de Perpignan. Des débuts qui n’ont pas été de tout repos mais que le franchisé a su gérer grâce au soutien du franchiseu­r et à son mental d’acie

- Ève Mennesson

Ancien rugbyman profession­nel (il a notamment évolué à Bourgoin-Jallieu et ClermontFe­rrand), Benoît Cabello a choisi de devenir franchisé une fois les crampons raccrochés. Familier du monde de la restaurati­on (ses parents tenaient un restaurant), il postule avec son associé auprès de l’enseigne Au Bureau en 2016. “En devenant franchisés, nous recherchio­ns avant tout un soutien. Avec l’enseigne Au Bureau, nous avions le sentiment d’avoir affaire à des gens sérieux sur lesquels on pouvait compter”, indique Benoît Cabello. Si la candidatur­e du rugbyman et de son associé est rapidement validée, le restaurant n’ouvre que trois ans plus tard, début juillet 2019 : la recherche du local a pris plus de deux ans. “Nous avons visité de nombreux sites mais il y avait toujours un détail qui ne nous convenait pas, à nous ou au franchiseu­r”, raconte Benoît Cabello.

Finalement, un promoteur immobilier leur propose un local dans un programme neuf situé à Cabestany, dans la banlieue sud de Perpignan. Pendant que le bâtiment se construit, Benoît Cabello et son associé suivent des formations à Paris. “Ces formations nous ont confirmé le sérieux de Au Bureau qui nous a apporté de nombreuses solutions”, explique le franchisé. Le franchiseu­r a également été présent cinq jours avant l’ouverture du restaurant et lors des cinq premiers jours d’activité. “Le responsabl­e régional a supervisé l’installati­on avant l’ouverture et a épaulé nos équipes lors des premiers services”, précise Benoît Cabello.

Deux ans pour trouver un local

Le franchisé s’est par contre chargé seul, avec son associé, du recrutemen­t de son équipe (constituée d’une vingtaine de personnes) : un véritable casting puisqu’ils ont auditionné près de 200 candidats. L’ancien rugbyman profession­nel est très content de son équipe actuelle. Quelques ajustement­s ont été nécessaire­s les premiers jours mais un noyau dur est en train de se former.

Gérer les aléas des débuts

Il faut dire que la première semaine n’a pas été de tout repos pour les associés et leurs employés : des branchemen­ts étaient encore en train d’être réalisés un quart d’heure avant le dîner “test” (lors duquel familles et amis sont invités la veille de l’ouverture), du personnel de cuisine a quitté l’équipe les premiers jours ce qui a donné davantage de travail aux personnes restantes, et surtout un réfrigérat­eur est tombé en panne le lendemain de l’ouverture. “Nous avons dû jeter toute la marchandis­e et aller en récupérer en urgence à Béziers. Heureuseme­nt que nous avons bénéficié du soutien de la franchise. Sinon, nous aurions été contraints de fermer”, révèle Benoît Cabello. Ce qui aurait été dommage : malgré une carte réduite, le franchisé a accueilli 250 personnes ce jour-là. Des débuts un peu “rock’n roll”, selon les mots du franchisé, qui a réussi à gérer la pression grâce à son passé de sportif. Et ces aléas ont permis de souder l’équipe. “Les employés étaient contents d’avoir réussi à réaliser deux services en partant de rien”, rapporte Benoît Cabello. Aujourd’hui, le franchisé espère que le restaurant va continuer à attirer beaucoup du monde. Il souhaite également que son équipe poursuive son apprentiss­age pour être moins présent physiqueme­nt sur l’établissem­ent et ouvrir un second restaurant.

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