ELLES ET ILS ONT DIT
FABIEN ROUSSEL
Secrétaire national du Parti communiste français
« Je vous dirai en quelques mots battu mais pas abattu. Je dirai même toujours debout. Nous vivons un moment historique où tout est encore possible celle d’un basculement vers l’extrême droite ou d’un sursaut. Face à ce risque, uni par l’ambition d’une France apaisée, nous devons tout mettre en oeuvre pour empêcher Bardella et le Pen de faire main basse sur la République. Les candidats communistes qui seront en troisième position dans les triangulaires se retireront pour empêcher le RN de gagner.»
MARINE TONDELIER
Secrétaire nationale des Écologistes
« La surprise des vingt-quatre prochaines heures doit être la construction d’un nouveau front républicain. Nous serons à l’entière disposition de celles et ceux qui souhaitent y contribuer. Il serait incompréhensible que certains continuent à ne pas faire la différence entre la gauche et l’extrême droite. Nous allons avoir besoin que les responsables politiques centristes soient responsables. De votre clarté dépendra le fait que nous nous réveillions dans huit jours avec un premier ministre d’extrême droite ou pas. Cette élection est entre les mains des soutiens du gouvernement. »
IAN BROSSAT
Sénateur et porte-parole du PCF
« Ce n’est plus seulement une menace. Le péril est là, imminent. Sans sursaut, le RN aura une majorité absolue dimanche prochain.
Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Tout doit être fait pour éviter ce scénario. »
FRANÇOIS RUFFIN
Député sortant FI -NFP de la Somme
« On voit à quel point il y a une vague dans plein de coins populaires. Nous, nous sommes parvenus à endiguer la vague. Ce n’est pas parfait mais on est parvenu à l’endiguer. On est dans le match. On va se bagarrer pendant les six jours qui nous restent et on va l’emporter. J’invite tous les candidats de gauche arrivés en troisième position à se retirer pour qu’il n’y ait pas de majorité absolue pour le RN et ses alliés. »
OLIVIER FAURE
Premier secrétaire du Parti socialiste
« Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’extrême droite pourrait gouverner le pays. Que restet-il de républicain aux « Républicains » lorsqu’ils n’appellent pas clairement à faire barrage au RN au second tour ? J’aimerais que les choses soient dites clairement, qu’ils disent que jamais ils donneront leur voix au RN ou ne gouverneront avec lui. »
FRANÇOIS HOLLANDE
Ancien président de la République, candidat NFP en Corrèze
« Si ne nous sommes pas mobilisés au second tour, cela se traduira en acte. Le président de la République paraît effacé. La majorité en lambeaux. L’enjeu c’est le rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la République. J’appelle au-delà de la gauche, tous les républicains à avoir une assemblée nationale où les droits fondamentaux puissent être respectés. »
YAËL BRAUN-PIVET
Présidente de l’assemblée nationale sortante, Renaissance
« Pas une voix pour le RN.
C’est un parti d’extrême droite qui ne respecte pas les principes de l’état de droit, pas une voix pour le RN, c’est très clair. J’appelle à voter pour le candidat le plus républicain. Je n’appellerai pas à voter pour des candidats de gauche qui ne respectent pas les principes républicains. »
ÉDOUARD PHILIPPE
Maire Horizons du Havre
« Aucune voix ne doit se porter ni sur le RN ni sur la FI. Je proposerai aux candidats Horizons arrivés en troisième place de se retirer au profit des candidats des partis avec lesquels nous partageons les mêmes exigences démocratiques et républicaines. C’est-à-dire de la gauche sociale-démocrate, écologiste et communiste à la droite libérale et conservatrice, qui ont en commun l’attachement à la liberté. »