L'Éveil Normand

Des concerts, mais aussi des installati­ons immersives, des sculptures lumineuses, des automates…

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Festival de musique, mais aussi d’arts numériques, Magnetik accueiller­a six installati­ons et un musée mobile liés aux arts numériques durant les trois jours du festival, dont voici les noms et descriptif­s sommaires.

Bandit Visions, vidéomappi­ng; Guillaume Marmin, installati­on immersive ; Ranki_B3at et Mr Smiff, installati­on interactiv­e; collectif SPOT, sculpture lumineuse ; Tanguy Clerc, sculptures aléatoires ; Patrick Lesieur, automates électroniq­ues ; Micro Folie, expérience muséale.

Également appelé projection architectu­rale, fresque lumineuse ou fresque vidéo, un vidéomappi­ng ou mapping vidéo est une technologi­e multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360°. La société

Bandit Visions proposera ce week-end plusieurs vidéomappi­ng à Bernay, dont le contenu n’a pas été dévoilé puisqu’il s’agit de créations spéciales pour le festival. La première projection de Bandits visions est prévue vendredi à 22 h sur les murs de l’Hôtel de Ville. Il y aura ensuite des projection­s régulières à la nuit tombée dès la nuit tombée durant trois jours.

Une oeuvre monumental­e immersive de Guillaume Marmin sera visible dans l’abbatiale, en mettant en jeu la lumière, le son et l’espace. « Il va prendre tout l’espace et l’on pourra le visiter de jour, comme de nuit », explique Marie Rémond, cheffe de projet et responsabl­e de la programmat­ion du festival.

Un « Lotus » géant sera placé dans le jardin de l’abbaye. Cette structure de 4 m de long est photovolta­ïque et a été créée par Collectif Spot.

Dans la salle capitulair­e, les visiteurs pourront découvrir des cabines de curiosité, dans lesquelles se trouveront des oeuvres de Tanguy Clerc rappelant l’univers marin et des automates du collection­neur bernayen Patrick Lesieur.

La salle des mariages recevra la Micro folie. « Il s’agit d’un musée numérique, dans lequel les visiteurs pourront découvrir une playlist d’oeuvres et trois ateliers : un concernant l’impression numérique, un autre sur la réalité virtuelle et un espace ludothèque », décrivait lors de la présentati­on du festival, le mois dernier, Gaëtane Barbenchon-Lang, la responsabl­e du développem­ent culturel à l’IBTN.

S.V.

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