L'Éveil Normand

L’école Commandant-Cousteau va recevoir la flamme « sc’olympique »

Après avoir déjà parcourue 3 000 km, la flamme « sc’olympique » passe le lundi 27 mai à l’école de Beaumont-le-Roger. Un projet permettant de découvrir la France.

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Si la flamme olympique sera de passage dans la Souspréfec­ture de l’Eure le samedi 6 juillet prochain, une autre arrivera le lundi 27 mai à l’école de Beaumont-le-Roger. Celle-ci est en revanche en carton et se déplace d’école en école depuis Marseille. Cette idée est née dans la tête d’Oriane Etcheheguy, institutri­ce à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. « Elle a lancé son projet par l’intermédia­ire des réseaux sociaux en demandant qui serait intéressé pour faire passer une flamme fictive et cela a fédéré beaucoup d’écoles», retrace Laurianne Cornille, coordinatr­ice de la classe Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) de l’école Commandant-Cousteau. Cette dernière, passionnée de sport, découvre le projet en cherchant des idées sur les Jeux olympiques et elle est tout de suite emballée.

Un après-midi à Beaumont

Près de 680 écoles participen­t au projet partout en France, dont l’école publique de Beaumont, avec la classe Ulis. Ce dispositif permet aux enfants en très grandes difficulté­s d’être suivis dans leurs apprentiss­ages.

Deux flammes parcourent la Métropole, l’une a pris la route de l’ouest et l’autre s’est rendue dans les départemen­ts de l’est. «Nous sommes à 4690 km à ce jour », indique Laurianne Cornille, le jeudi 16 mai dernier.

Comme l’étape d’avant, Capelle-les-Grands, est trop éloignée pour que les élèves aillent chercher la flamme à vélo ou à pied, la coordinatr­ice la récupèrera avant l’après-midi consacré à son passage.

Cela permet aux élèves de la classe Ulis de participer à un projet et de montrer aux autres classes ce qu’ils font.

LAURIANNE CORNILLE, Coordinatr­ice de la classe Ulis

L’école entière va participer à l’après-midi autour de la flamme sc’olympique. « Nous allons mettre en place un relais géant sur le stade de foot », annonce l’enseignant­e. Elle imagine également recréer les anneaux olympiques avec les élèves, «pour faire participer toute l’école dans cette aventure ».

Un travail de présentati­on

Le projet est de mettre en avant les communes de tout l’Hexagone. «À chaque fois que la flamme arrive à un endroit, il y a une présentati­on de la ville qui est partagée avec les autres écoles participan­tes », indique l’enseignant­e. Pour cela, les élèves de Laurianne Cornille sont allés photograph­ier les lieux emblématiq­ues de Beaumont. «Nous devions également présenter ce que nous faisions le jour où vient la flamme», décrit-elle.

En amont de la venue de la flamme sc’olympique et durant la semaine olympique du 2 au 6 avril, les enfants de la classe Ulis ont pu découvrir un sport paralympiq­ue : la boccia ou le goalball. Le premier est une sorte de pétanque pour les personnes en situation de handicap et le second, un jeu de balle pour les personnes non voyantes. Les joueurs doivent mettre des buts en faisant glisser la balle, contenant des grelots pour être entendue, alors que l’équipe adverse se couche sur le sol pour la stopper.

«Nous avons également travaillé autour de l’équitation », déclare Laurianne Cornille dont la classe s’est rendue dans un centre équestre pour monter à poney.

Ce projet, qui dure toute l’année, permet de fédérer.

Apprendre la géographie

« Cela nous permet en classe de travailler autour des Jeux olympiques », affirme Laurianne Cornille. Les douze petits Beaumontai­s ont ainsi pu découvrir de nouveaux sports.

Chaque fois que la flamme change de ville, les enfants, âgés de six à dix ans, découvrent un peu plus le territoire français.

Chaque nouvelle étape est marquée sur la carte, en bleu pour le parcours ouest et en rouge pour celui est. « Cela permet aux enfants de voir quels sont les lieux qui existent en France, car ils ne connaissen­t pas forcément la géographie française, explique la coordinatr­ice. Ils ont découvert beaucoup de choses sur Paris, notamment par rapport aux JO et les aspects culturels de la Capitale. » À travers les autres présentati­ons, les écoliers ont découvert différents sports, comme le ski.

Outre la géographie, ce circuit permet de travailler les notions d’éducation morale et civique (EMC). « Les trois mots sont “amitié, excellence et respect”, en rapport avec les valeurs de l’olympisme », des termes que l’enseignant­e reprend fréquemmen­t. Autre matière abordée : l’histoire des Jeux olympiques dans l’Antiquité. «Ils ont eu une dictée sur ce sujet », sourit-elle.

La flamme continuera son périple en passant ensuite par Glossur-Risle, près de Pont-Authou, pour arriver à Paris, le 26 juillet, le jour de l’ouverture des jeux.

LAURIANNE CORNILLE, Coordinatr­ice de la classe Ulis

Coralie Maux-Renard

 ?? Coralie Maux-Renard ?? Laurianne Cornille a décidé de faire participer ses élèves au projet de flamme sc’olympique. En arrière plan, la carte avec les trajets des deux flammes.
Coralie Maux-Renard Laurianne Cornille a décidé de faire participer ses élèves au projet de flamme sc’olympique. En arrière plan, la carte avec les trajets des deux flammes.
 ?? Photo transmise par Laurianne Cornille ?? Les enfants ont essayé le sport la boccia, un jeu de balle pour les personnes non voyantes.
Photo transmise par Laurianne Cornille Les enfants ont essayé le sport la boccia, un jeu de balle pour les personnes non voyantes.
 ?? Photo transmise par Laurianne Cornille ?? Les enfants ont pris en photo différents lieux de la commune pour présenter Beaumont, comme la gare.
Photo transmise par Laurianne Cornille Les enfants ont pris en photo différents lieux de la commune pour présenter Beaumont, comme la gare.

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