Jean-Claude Raux en visite au lycée agricole Saint-Clair pour échanger sur l’agriculture avec 14 jeunes
Jean-Claude Raux, député de la sixième circonscription de Loire-Atlantique, s’est rendu, lundi 13 mai, au lycée agricole SaintClair de Derval, pour échanger avec des élèves.
Ils se sont rencontrés pour la première fois à Paris, porte de Versailles. C’était le mercredi 28 février, lors du Salon international de l’agriculture.
Jean-Claude Raux en visite dans ce lycée
Deux mois et demi plus tard, le lundi 13 mai 2024, le député de la sixième circonscription de Loire-Atlantique Jean-Claude Raux (Nupes) est revenu à la rencontre de 14 lycéens du lycée agricole Saint-Clair de Derval (Loire-Atlantique).
Malgré un calendrier chargé, l’ancien maire de Saffré (LoireAtlantique) a tenu sa promesse. Ce professeur de lettres-anglais de profession en lycée professionnel s’est déplacé au lycée agricole, accompagné d’une partie de son équipe.
Des échanges constructifs
« J’étais déjà venu il y a quelques années pour suivre un élève qui était en stage au sein de votre établissement scolaire », a fait remarquer le natif d’Argentan (Orne) à la cheffe d’établissement du lycée agricole de Saint-Clair-de Derval, Muriel Gras, quelques minutes avant d’échanger avec les lycéens dans une salle de cours.
Pendant une heure donc, le député Jean-Claude Raux a pris la parole avec des élèves, en classe de seconde, première, terminale et BTS. La discussion s’est portée sur la vision des futur-es installé-es à la veille de l’examen par les députés de la loi d’orientation agricole à l’Assemblée nationale.
« La jeunesse et ses préoccupations ont occupé une place importante tout au long de ma première année de mandat », assure le conseiller municipal de Saffré.
Des discussions
« Sur une échelle de 1 à 10, êtes-vous confiant ou pas du tout pour l’avenir ? » a quesdtionné Maxim Hupel, l’un des collaborateurs du député JeanClaude Raux.
« Je dirai 6-7. Oui, on est plutôt confiant », répond un élève. « Après, on a peur que les conditions climatiques se dégradent. Quand c’est le cas et qu’une récolte est mauvaise, il faut trouver une solution. Ce n’est pas toujours simple, » nuance ce même lycéen.
De leur côté, ses camarades de classe, pour qui la majorité a déjà un lien avec le monde agricole de par leurs parents, un membre de la famille proche, ont évoqué « le bien-être » et les « conditions de travail » des agriculteurs.
Ces derniers ont aussi exprimé leurs attentes par rapport à la loi Egalim et la simplification des normes administratives.
Quatre facteurs qui tiennent à coeur à ses agriculteurs de demain. Parmi eux, certains reprendront une exploitation. « Mais pas dès la sortie des études », précise Muriel Gras, toujours lors des échanges entre le député Jean-Claude Raux, son équipe et les lycéens.
D’autres élèves du lycée Saint-Clair de Derval préféreront rester salarié à la sortie des études. « C’est aussi ça la force de nos formations qui sont de qualité : faire découvrir à nos élèves tout un panel de métiers. C’est hyper important », glisse cette ancienne professeur de physique et mathématiques.
Un questionnaire en fin d’entretien
En fin d’entretien, un questionnaire à destination des 16 - 27 ans du territoire a été distribué aux lycéens (il est aussi en ligne).
Celui-ci a pour but de « mieux identifier leurs profils, mais aussi de cerner leurs engagements, leur rapport à la démocratie et à la politique et de mieux comprendre leurs besoins, leurs espoirs pour l’avenir. Il a été diffusé dans toutes les mairies », fait savoir Solenn Maray, collaboratrice parlementaire du député JeanClaude Raux, en charge de la mission jeunesse.
En parallèle le député JeanClaude Raux effectue une série de visites pour échanger avec les différents acteurs et actrices sur ces questions.
« D’autres déplacements de ce type sont prévus dans les prochains mois », nous informe l’équipe du député Jean-Claude Raux.
❝ Pour continuer dans ce sens, il semblaint indispensable d’écouter les jeunes des territoires ruraux pour mieux appréhender leurs inquiétudes et leurs aspirations afin de mieux les comprendre, pour mieux les défendre. JEAN-CLAUDE RAUX
❝ Pour ceux qui veulent se lancer, on leur conseille d’être salariés pendant trois à cinq ans. Cela permet de voir ce qui se fait ailleurs et enrichir ses connaissances. MURIEL GRAS