L’association Blain Vivre tire la sonnette par rapport au trafic, de plus en plus dense
L’association Blain Vivre tire un bilan et pointe selon elle les axes d’amélioration de la commune.
« Nous le savons bien et les chiffres le prouvent : le flux des véhicules traversant notre ville de Blain s’intensifie, de même que les risques sécuritaires, environnementaux qui en résultent » déclare l’association Blain Vivre.
Les derniers éléments de comptage datant de 2015 font état de 7800 véhicules/jour sur la RD 164 et de 12700 véhicules/jour sur la RN 171, sans compter les 1800 poids lourds qui quotidiennement empruntent ces voies.
Le trafic de plus en plus dense
« Nous attendons les derniers relevés, mais en neuf ans, l’augmentation du trafic est notoire et les perspectives de l’association Blain Vivre envisagent une majoration importante de ces chiffres dans les prochaines années compte tenu de l’activité croissante de l’industrie portuaire de St Nazaire et du trafic logistique d’AIRBUS » détaille la présidente de Blain Vivre, Lucie Poirier.
L’association estime que la population blinoise dépassant désormais les 10 000 habitants, le trafic et la circulation sur ces mêmes axes, mais également en centre-ville ont considérablement évolués.
Une situation qui s’aggrave ?
« Ce constat est particulièrement valable aux heures de pointe, pendant les migrations journalières liées aux activités professionnelles et scolaires ».
Autre constat fait par Blain Vivre, « les plages de saturation du trafic ont tendance à s’étendre tout au long de la journée au point que certains estiment qu’il n’y a presque plus de fenêtres pour circuler facilement ».
Selon l’association, les bouchons génèrent des retards professionnels dans les entreprises, mais aussi dans l’accompagnement des enfants à l’école, « autant de perturbations qui pourraient être limitées en apaisant la circulation automobile ».
Autre point marquant pour Blain Vivre, les travaux. « Les travaux en ville qui se succèdent depuis près de trois ans ne font qu’aggraver une circulation déjà saturée et contribue à détériorer l’accessibilité dans l’hyper centre de Blain ».
Un enjeu de taille pour l’association : apaiser la circulation et privilégier les déplacements actifs. « Une circulation automobile excessive nuit aux autres modes de déplacement et aux autres usages de la rue, en plus de générer de multiples problèmes pour le réseau viaire, ses usagers et la qualité de vie des résidents. »
L’association Blain Vivre cite la vitesse des véhicules, les accidents, congestion, bruit, perte de l’échelle humaine, dégradation de l’habitat et de l’image du lieu, pollution visuelle et sonore etc…
« Un afflux de voitures en période de pointe, incite alors certains automobilistes à bifurquer sur des voies non conçues à cet effet, et donc à générer des nuisances pour les milieux de vie traversés »,
développe Lucie Poirier.
« Les voies primaires dont le rôle principal est la circulation automobile deviennent souvent très dangereuses pour les autres usagers, en particulier aux intersections », ajoutent des membres de l’association Blain vivre.
« Accorder la priorité aux plus vulnérables, c’est-à-dire aux piétons et aux cyclistes, tant par la réglementation que les aménagements, fait en sorte que les modes de déplacement actifs deviennent des alternatives attractives à une partie des déplacements automobiles. Cette priorité n’a d’impact que lorsque leurs parcours seront tous sécurisés. »
Blain Vivre voudrait un apaisement de la circulation pour permettre de restreindre les nuisances liées à la circulation, « en particulier le bruit et la pollution ».
Pour cette dernière, cela permettrait de « rééquilibrer la place donnée aux différents usages de l’espace public. »