Le mouvement a été suivi dans les écoles et les collèges
De nombreux professeurs étaient en grève dans les établissements scolaires de Châteaubriant, jeudi 1er février. Ils réclament de meilleures conditions de travail.
Alors que la France faisait face à une large manifestation du côté des agriculteurs, les enseignants se mobilisaient en ce début de mois de février.
À Châteaubriant, les établissements scolaires n’étaient pas épargnés. De nombreuses écoles voyaient certaines de leurs classes fermées.
« Une ministre illégitime »
Le FSU-SNUipp, principal syndicat dans les écoles élémentaires et maternelles, faisait partie des leaders de la contestation et évoquait, dans un communiqué, avec cinq autres organisations, de « crise sans précédent » dans l’Éducation nationale.
L’académie de Nantes nous a communiqué une moyenne générale de 21,9 % de grévistes, dont 20,2 % dans le 1er degré et 26,2 % dans le 2d degré.
Les primaires sévèrement touchées
À Châteaubriant, les établissements affrontaient une mobilisation importante. L’école René-Guy Cadou comptait quatre absents, la partie primaire de Claude Monet ne comprenait que deux professeurs présents sur cinq et la maternelle les voyait tous en grève.
Dans le nord de la ville, celle de Béré était également sans classe. Quatre enseignants sur six donnaient cours chez les élémentaires. Le groupe scolaire Viaud-Terrasses nous parlait d’un mouvement suivi sans nous donner de chiffres. Les élèves sans professeurs étaient pris en charge par l’accueil périscolaire.
La mobilisation demeurait importante du côté des primaires, mais les collèges étaient également impactés. Robert Schuman comptait 12 professeurs sur 31 en grève.
Le collège de la Ville aux roses, déjà dans le feu des projecteurs avec l’absence de professeur adjoint depuis le mois de janvier, ne disposait pas de la vie scolaire et de plusieurs enseignants. Concernant le lycée Guy Moquet-Étienne Lenoir, un tiers de l’effectif était absent.