Le compostage partagé, comment ça marche ?
La loi anti-gaspillage qui est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2024, sur le tri à la source des biodéchets, oblige les collectivités à donner les moyens à ses habitants de trier leurs biodéchets.
Les communautés de communes adhérentes au Syndicat mixte centre nord Atlantique, le SMCNA (1), ont fait le choix du déploiement du compostage sur leur territoire depuis 2022.
Les communautés de communes proposent ainsi des composteurs individuels à bas prix pour leurs habitants et le SMCNA s’occupe du compostage partagé pour les habitants qui n’auraient pas l’espace pour mettre un composteur individuel dans leur jardin.
« Au SMCNA, nous nous occupons d’installer des sites de compostage partagé sur tout le territoire, de former les habitants à cette pratique, d’accompagner au bon fonctionnement des sites de compostage partagé tout au long de leur existence », indique la structure.
Les conditions requises pour l’installation d’un site de compostage partagé sont d’avoir cinq foyers motivés, un habitant référent de site, un lieu d’implantation en vue et du broyat (ou une matière sèche issue du bois).
Une convention sera alors signée avec tous les participants (propriétaires, utilisateurs, SMCNA et communauté de communes).
(1) les communautés de communes participantes sont la Communauté de communes de Nozay (CCN), la Communauté de communes du pays de Blain (CCRB), la communauté de communes d’Estuaire et Sillon (CCES), la Communauté de communes d’Erdre et Gesvres (CCEG) et la communauté de communes de Pontchâteau Saint-Gildas (CCPSG).