Deux expos pour le prix d’une à la chapelle

Samedi, à La Chapelle Saint Marc de Brou, lors du vernissage de Marie-José Malargé, artiste peintre, et Sandrine Ars-Coignard, sculptrice, la trentaine de personnes qui s’est déplacée n’a pas été déçue de la qualité du travail présenté.

Commissaire d’une exposition Chagall à Vilnius en Lituanie, Sandrine Ars-Coignard n’a pas pu être présente pour évoquer son travail. Elle organisera non pas un vernissage mais, un finissage à son retour.

Jean-Pierre Faurie président de Lecap, s’est exprimé en ces termes pour parler de son travail : « Sandrine Ars-Coignard sculptrice, prend un bloc de pierre sans idée, ni dessein, tourne autour, attend qu’il lui parle, le caresse, l’apprivoise, y trace quelques lignes à la disqueuse, puis mord la matière et la forme s’impose. »

Marie-José Malargé, quant à elle, accompagnée de Paul Fuks écrivain et critique d’Art , était bien présente et heureuse de retrouver des amis.

Depuis 1965, elle reste fidèle à sa technique originale : peinture à la plume sur papier. Avec une écriture très personnelle, elle réalise, elle explore, elle apprivoise, elle s’approprie l’espace et ses objets familiers.

Elle applique la gouache, par un graphisme continue avec une plume Sergent Major. Chaque ton est obtenu par des traits fins et aérés et la superposition de couleurs primaires.

« Amie des pots et des cruches, en appliquant ma gouache je cherche, pour le plaisir de l’oeil, l’harmonie des contraires et l’apaisement des tensions », a-t-elle confié.

En plus des pots, des cruches, et des vases, l’artiste installée dans le Perche représente son monde familier, les paysages, les fleurs, les fruits, les vaches, les oies.

L’éclairage de la Chapelle lui permet d’offrir des oeuvres apaisantes nées de sismogrammes que le visiteur tente de décrypter mais dés que la lumière baisse les volumes se dévoilent pour bien leur souligner l’épaisseur du travail présenté.

Chaque année, se succèdent ses expositions et son univers, où couleurs, formes et lumières s’équilibrent en une paisible harmonie. Marie José Malargé a exposé aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Brésil, au Japon, ainsi qu’avec Viera da Silva en 1977. L’État a acquis 2 de ses oeuvres, en 1981 et en 1983.