L'Action Républicaine

Un festival du Thé Vert saveur latino

Gilles Cordier, coordinate­ur et responsabl­e de la programmat­ion du Thé Vert, nous présente la 13e édition du rendez-vous musical de l’année à Nogent-le-Rotrou.

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Vendredi 7 et samedi 8 juillet, Nogent-le-Rotrou vivra aux rythmes des concerts du Thé Vert, 13e du nom. Gilles Cordier, coordinate­ur et responsabl­e de la programmat­ion, ainsi que l’équipe de bénévoles, vous attendent pour faire la fête !

L’Action républicai­ne : Présentez-nous la 13e édition du Thé Vert…

Gilles Cordier : Ce festival est une auberge espagnole. Plus qu’un festival, c’est une grande fête communale grand format. Un événement gratuit qui célèbre l’été, le début des vacances, la fin des examens. Nous souhaitons vraiment que le Thé Vert soit le marqueur d’entrée dans la période estivale. N’oublions pas non plus que cette manifestat­ion est également un rendez-vous familial.

Les apéros bars

Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce rendezvous toujours très attendu ?

L’année dernière, le festival s’est déroulé les 4 et 5 juillet. Et bien, pour la 13e édition, j’ai commencé à la préparer dès le début juin. Exactement le 3 juin lors du Jardin du Michel en Meurthe-et-Moselle où j’ai repéré Dirty Deep. Pour réaliser la programmat­ion, je me balade partout en France. En un an, je fais près de 10 000 km. Je vois 600 groupes de musique lors de concerts ou festivals. Pour choisir ceux qui vont venir à Nogent, il n’y a pas de recette miracle. Je marche au feeling, aux tarifs. Et j’essaie toujours que ma sélection reste accessible à tout public. On peut, certaines fois, proposé quelque chose de plus pointu.

Quelle sera l’ambiance cette année ?

Nous nous sommes orientés vers le Latino. Cela a un côté festif. Nous voulons que les gens s’amusent, sans se prendre la tête. Nous ne sommes pas le plus grand festival du monde on le sait - mais on veut avant tout mettre l’accent sur la conviviali­té et la fête.

62 bénévoles

Quelles seront les têtes d’affiche ?

Je n’utiliserai pas le terme « têtes d’affiche ». Mais plutôt coups de coeur. On peut citer The Sunvizors, El Gato Negro, Sidi Wacho.

La nouveauté cette année, ce sont les apéros bars ?

Nous testons. Dès le vendredi soir, deux bars (Le BHV et l’Adresse) auront un concert chacun. Et samedi après-midi, comme à l’accoutumée.

Rendons hommage à l’équipe de bénévoles…

Il y a les 27 bénévoles de l’associatio­n l’Arrosoir présidée par Vincent Loil. Les 7 et 8 juillet, nous seront 62. L’équipe gère tout : des buvettes à l’accueil des artistes en passant par la sécurité. Ils ont entre 16 et 60 ans. Avec les femmes au pouvoir. Elles représente­nt plus de la moitié des bénévoles. Il y a des étudiants, des profession­nels de la santé qui viennent du tissu local. Certains sont de Bordeaux, de la Vendée, de la Charente-Maritime, quatre jeunes du Château-des-Vaux. Mais aussi quatre migrants. Nous avons la vocation à intégrer les gens.

Vous faites aussi la promotion des produits locaux ?

Bien sûr. Les merguez viennent de Vallégrain de Coudray-au-Perche, la viande de Chez David, boucher à Nogent-le-Rotrou, le pain et les pâtisserie­s de la boulangeri­e du Plateau Saint-Jean, les gobelets et tee-shirts d’Intersport, les fruits et légumes des Jardins nogentais et nous servirons de la bière eurélienne de Sours. Notre photograph­e sera David Commenchal. Lors de ces deux jours, nous faisons aussi travailler les hôtels, les restaurant­s et les bars.

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