Nos conseils pour s’équiper
Quand une crise sanitaire se conjugue avec le désir des voyageurs de réduire leur empreinte carbone, on obtient une progression sans précédent du voyage à vélo. Logique. Au-delà, la liste de ses avantages a de quoi convaincre…
1 C’EST ACCESSIBLE
Pas besoin d’être un cycliste acharné pour voyager en VAE : grâce à son moteur de 250 W qui vous propulse à 25 km/h en quelques coups de pédale, le vélo devient de fait un moyen de locomotion utilisable par tous, jeune ou vieux, sportif ou sédentaire. Surtout, il permet d’accroître considérablement le nombre de kilomètres parcourus dans une journée sans accumuler une fatigue particulière. Les voyages ne se résument pas ainsi à des petites itinérances départementales (néanmoins possibles et tout aussi intéressantes) mais peuvent s’envisager dans une perspective géographique beaucoup plus importante. À vous les grandes traversées hexagonales et, pourquoi pas, européennes !
2 C’EST BON POUR LA SANTÉ
Les avis médicaux sont unanimes : le vélo permet d’entretenir sa forme physique sans abîmer vos articulations. Mieux, il augmente vos capacités pulmonaires, favorise l’équilibre, stimule la circulation sanguine, améliore les systèmes cardiovasculaire et immunitaire, réduit le risque de maladies chroniques. Vous en voulez encore ? De récentes études ont démontré que l’activité permettait d’optimiser ses capacités cognitives, de mémoire et de réflexion. Cerise sur le gâteau : en déclenchant la sécrétion d’endorphines, le vélo diminue l’anxiété et le stress. C’est bon pour le moral !
3 C’EST ÉCOLO
À l’heure où chacun s’interroge sur le devenir de la planète et les moyens de laisser aux générations futures une terre où il ferait (encore) bon vivre, le vélo apparaît clairement comme le moyen de locomotion le plus écologique qui ne souffre guère de la concurrence. Aucune émission de dioxydes de carbone, consommation électrique très limitée, pas de pollution sonore, qui dit mieux ? Un bémol toutefois : le recyclage des batteries lithium-ion, nettement plus écolos que celles fabriquées auparavant avec du plomb ou du nickel hydrure métallique, est tout de même problématique.
4 C’EST NATURE ET SANS DANGER
En empruntant des pistes cyclables dédiées (les véloroutes) ou des voies partagées, en suivant les chemins qui bordent les canaux ou d’anciennes voies ferrées, le voyage à vélo s’effectue dans un cadre 100 % nature, à l’écart des grandes concentrations urbaines. Respirez ! Sur ces itinéraires, pas de risque de croiser une voiture qui aurait omis de vous repérer dans son rétroviseur et provoquer ainsi un accident.
5 C’EST ÉCONOMIQUE
Certes, l’acquisition d’un VAE représente un investissement important mais une fois réalisé, et à condition d’avoir opté pour des modèles de bonne qualité (équipés de batteries bénéficiant d’un nombre suffisant de cycles de charge, notamment), le coût du déplacement est pour ainsi dire presque gratuit : au prix actuel du KWh/heure, la recharge pour 1 000 km, dans le cadre d’une conduite « raisonnable » est d’un euro !
6 C’EST IDÉAL POUR FAIRE DES RENCONTRES
Peu ou pas de contraintes, pas d’horaires de train ou de car à respecter, en vélo vous êtes libre et autonome ! Du coup, on prend son temps, on s’arrête quand on en a envie, on n’hésite pas à bifurquer, prendre un chemin de traverse et sortir de son itinéraire. Plus on est lent, plus on se met en situation de rencontrer et d’échanger avec les populations locales. Un peu comme en trek, mais sans les inconvénients : grâce à l’assistance électrique, il suffira de quelques bons coups de pédales pour reprendre le fil de son voyage et rejoindre son lieu d’hébergement.
7 AUTONOME OU PRIS EN CHARGE : À VOUS DE VOIR !
À chacun son voyage : 100 % autonome (choix de l’itinéraire et des hébergements) ou 100 % pris en charge. De nombreuses agences spécialisées dans les voyages à vélo proposent désormais de nombreux séjours clé en main : mise à disposition du vélo, élaboration de l’itinéraire (catalogue ou sur-mesure), réservation des hébergements (différentes catégories), assistance en cas de pépin, road-book détaillant routes et visites intéressantes et… transport de vos bagages au fur et à mesure de votre itinérance. Le moyen pour voyager léger et sans souci.
8 C’EST TOUT TERRAIN
Si vous êtes plutôt sédentaire, imagineriez-vous grimper le Lautaret, le Galibier, le Saint-Bernard, le mont Ventoux et autres cols mythiques réservés aux cyclistes acharnés ? A priori non, mais avec un VAE, l’affaire devient possible ! Bien sûr, il sera nécessaire de choisir des itinéraires « raisonnables » et de ne pas s’engager dès les premiers jours dans des voies un peu difficiles et trop physiques (jamais plus de 50 km/jour si vous êtes un cycliste « débutant ». Toutefois, l’assistance électrique permet d’accroître considérablement ses possibilités. Ce n’est pas le moindre de ses avantages.