OÙ DORMIR ?
De l’hôtel à la chambre d’hôtes, de la location d’un meublé au camping, en passant par les aires de camping-car et les hébergements insolites, les possibilités sont adaptées à tous les goûts, et les différentes solutions sont recensées sur le site Auvergne Destination Volcans : www. auvergne-destination-volcans.com/sejourner/ dormir-en-auvergne/
l’administration sépare, mais que tout réunit. Quarante ans plus tard, les orientations du parc ont changé. La courbe démographique, sans s’être inversée, s’est largement stabilisée, la valorisation des ressources locales qui était au coeur de la stratégie n’a plus rien à prouver. En ces temps troublés par la pandémie, les grands espaces auvergnats n’ont jamais été aussi tendance. L’esthétique parfaite de l’image véhiculée par la fameuse bouteille d’eau minérale demeure intacte et la chaîne des Puys demeure la locomotive touristique du secteur. Mais le duel AnquetilPoulidor au sommet du Puy de Dôme en 1964 appartient au passé: depuis 2012, voitures et vélos n’atteignent plus le sommet mythique, remplacés par un train à crémaillère plus respectueux de l’environnement et mieux à même de gérer la fréquentation. Quelques parkings permettent d’accéder aux volcans emblématiques du parc mais la surfréquentation et la fragilité des milieux a nécessité d’aménager des passerelles de bois au puy Pariou et de fermer purement et simplement l’accès au puy de Côme. D’autres cratères, en revanche, ont été rouverts au public et réaménagés (Combegrasse, Vichatel) et des balisages spécifiques mis en place pour les randonneurs. Mieux encore ? Deux parcours en itinérance permettent de découvrir l’intégralité de la chaîne des Puys sans voiture : la boucle des Dômes (49 km, 3 jours) et le fameux GR441 « Tour de la chaîne des Puys » (114 km, 6 jours).
On évoque souvent la « pierre de Volvic », roche volcanique utilisée tant pour la construction de bâtiments que pour certaines plaques de rues (la fameuse plaque Michelin), sans oublier la cathédrale de Clermont-Ferrand ou la basilique Saint-Amable de Riom. Mais au-delà, dans toute la région, c’est pratiquement l’intégralité des édifices qui a, pendant longtemps, bénéficié des qualités de la roche volcanique, conférant des tonalités sombres caractéristiques aux bâtiments. Aussi, que l’on évoque les maisons bourgeoises de Besse (maison de la reine Margot, maison des Consuls…) ou l’église Saint-Sidoine d’Aydat, la magique église romane de Saint-Nectaire ou les clochers à peigne du Cézallier, partout transpire cette identité propre du patrimoine bâti auvergnat. Simplement… volcanique !