EVB : pas de play-offs… … et toujours pas de maintien !
Les volleyeuses ébroïciennes pouvaient toujours espérer grimper dans le grand 8 avec une victoire à Venelles. Elles reviennent avec une défaite (3-1), un maintien toujours pas acté et une fin de saison assurée samedi prochain.
« Venelles sait parfaitement nous jouer. De notre côté, ce n’est pas le cas. »
Par ses mots simples, Olivier Lardier résume et le match aller, et celui de samedi dernier.
Alors que la porte vers les play-offs demeurait entre-ouverte, Venelles l’a claqué sur les doigts ébroïciens avec un succès en quatre manches.
« Je sors de ce match avec un sentiment très mitigé. Tout d’abord, je veux penser à la blessure de Mady Nadeau. Ensuite, nous commettons 28 fautes directes. Dans un duel pour le Top 8, c’est trop. C’est même rédhibitoire. Dans la (contre) balance, les filles ont livré une prestation technique et tactique plus que correcte. Mais il nous manque toujours le petit plus. »
Du genre : une pointue qui assure dans les moments chauds ?
En quête d’un gros bras
La Portoricaine Ferrer Fontanez a joué ce rôle pour Aix-Venelles. Dans la première manche, alors que les deux équipes ont fait route commune jusqu’à 18, l’EVB commit alors deux fautes directes. Peu inspirée jusque-là (0/7), Shirley Ferrer Fontanez, sixième au classement des meilleures attaquantes de Ligue AF, envoie deux plombs qui font mouche. Premier set pour les Aixoises : 25-20.
Dans la deuxième manche, les Normandes sont encore en position de ramasser la mise (1718) lorsque les éléments se déchaînent. Mady Nadeau se broie le genou, Ferrer Fontanez insiste et les Ébroïciennes envoient deux scuds dans les bâches. Même sanction : 25-22. Deux moneytime mal négociés. Rageant !
Pourtant, l’Evreux VB y parviendra à refaire surface lors de la manche suivante (16-15, 2323) avec une Juliette Fidon qui trouvera même la cible dans le rush final pour le gain du 3e set (23-25).
Hélas pour Evreux, les Sudistes vont alors se fâcher (13-3 ; 17-9) et empêcher l’EVB de rentrer à la maison avec au moins le point du maintien.
En manque de mordant
« Nous avions déjà des difficultés au bloc. Mais là, nous avons franchement subi, glisse un Olivier Lardier lucide. Nous avons plutôt bien défendu dans l’ensemble mais nous avons manqué de mordant au filet. Ce fut la clé de cette dernière manche (25-20). »
Avec cette défaite combinée à celle bonifiée de Quimper en Lorraine (2-3), l’EVB n’est donc pas totalement tiré d’affaire.
« Depuis plusieurs semaines, on me dit que c’est bon. Or non ! Au niveau comptable, nous demeurons encore concernés dans la lutte pour le maintien. Je ne veux pas penser à une défaite contre le Stade Français Paris devant notre public samedi prochain mais il faut bien avoir en tête l’exacte situation. »
Il faut gagner samedi
Pendant que les Ébroïciennes se mesureront aux Stadistes à 20 h au gymnase Canada (N.D.L.R. : toutes les équipes devront jouer le même jour et à la même heure pour cette ultime journée de la saison régulière du championnat), les Quimpéroises, elles, recevront Le Cannet.
Un match fortement déséquilibré entre le premier relégable et le deuxième du classement, mais qu’il serait sot de considérer comme perdu d’avance par les Bretonnes.
« Je ne sais qu’une chose, rappelle Olivier Lardier. Nous avons notre destin entre nos mains. Gagnons et nous n’aurons pas de savants calculs à effectuer… »