Dimanche Ouest France (Vendee)
Les Bleues qualifiées pour le tour principal
Islande – France : 22- 31. L’avance de dix buts à la pause a couronné une première période brillante des Bleues. Le sélectionneur a pu faire tourner et relancer des joueuses.
L’équipe de France féminine a rempli le double objectif qu’elle s’était fixé hier à Stavanger ( Norvège) contre l’Islande (31-22) : se qualifier pour le tour principal du Mondial et se rassurer après le brouillon rendu en ouverture contre l’Angola (30-29).
Les Bleues (4 points) affronteront lundi (21 h) la Slovénie, qui a également réalisé un sans- faute dans ce groupe, pour aborder le tour principal avec le plein de points.
Et la confiance au plus haut, laquelle est remontée après la copie rendue face aux Islandaises hier, même si les vingt dernières minutes ont été moins maîtrisées.
Départ canon
Alors qu’elles n’avaient jamais réussi à tuer le match face aux Angolaises, frôlant même le nul en toute fin de match, elles n’ont laissé aucun espoir de retour au score à leur adversaire. Elles menaient 7- 0 en 7 minutes lors d’un début de match qui a donné le ton de leurs ambitions. « On a très vite monté les ballons, défendu fort, pris le score rapidement, c’était important de commencer fort pour se montrer qu’on était dedans, de lâcher un peu les chevaux », a souli
gné Estelle Nze Minko au micro de beIN Sports.
La capitaine et ses partenaires menaient ensuite 20-10 à lami- temps et 25-12 à la 40e après un début de seconde période aussi tonitruant que l’entame de match (5-2).
En place et agressives dans une défense à plat après l’échec de la
défense 1- 5 (avec une joueuse avancée) contre l’Angola, elles ont bénéficié de nombreux ballons de contreattaque, qu’elles n’ont cette fois pas gâché jusqu’aux 20 dernières minutes.
Seules ombres au tableau, ce passage à vide entre les 40e et 50e minutes et un manque de réussite dans l’exercice des penalties (1 but sur 5 tentatives). « On a étémoins bons en deuxième période et elles nettement meilleurs notamment sur les extérieurs, elles ont compris notre stratégie. Après, on a beaucoup fait tourner, chercher à économiser certaines joueuses et à en relancer d’autres », a souligné le sélectionneur Olivier Krumbholz.
« Cela montre qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, mais on a apporté des réponses de solidité et été brillants au début », a- t- il ajouté.
ISLANDE – FRANCE : 22- 31 (10-20). FRANCE : Glauser (7 arrêts), Sako ( 5 arrêts) – Nze Minko (cap.), 4, Nocandy 2, Flippes 1, Valentini 3, Foppa, Toublanc 2, Bouktit 5 dont 1 pen., Grandveau 2, Granier 4, Horacek, Kanor 5, C. Lassource 1, D. Lassource 1, Zaadi 1.