Dimanche Ouest France (Finistere)
Siriné Doucouré : « On n’est pas inquiets »
En panne offensivement, les Merlus restent sur trois matches et demi sans marquer. Pas de quoi inquiéter Siriné Doucouré, l’un des fers de lance de l’attaque lorientaise.
Entretien Siriné Doucouré (21 ans),
attaquant du FC Lorient (1 but, 2 passes décisives).
Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
Personnellement, cela a bien démarré avec ce but contre Nice (1-1) , j’avais enchaîné contre Lille (4-1) avec une passe décisive. J’ai eu un petit arrêt au Havre (0-3), où je me suis fait mal aux genoux. J’ai été un peu diminué. J’ai pu rejouer sans douleur ces derniers temps. Face à Lens (0-0), c’était un match compliqué mais on a réussi à prendre un point. En ce moment, je me sens beaucoup mieux.
Vous avez marqué votre premier but en Ligue 1 face à Nice (1-1), le 20 août dernier…
Sans mentir, je l’attendais depuis un moment. En plus, contre une belle équipe de Nice, dont on sait qu’elle possède l’une des plus fortes défenses d’Europe, c’était très spécial. Devant le public en plus, c’était un vrai sentiment de bonheur.
À Clermont (1-0), vous avez insufflé les meilleures offensives lorientaises en toute fin de partie. Pensez-vous faire plus mal en sortie de banc qu’en étant titulaire ?
J’ai un profil assez atypique. Je suis capable de faire beaucoup de choses. Que ce soit en début ou fin de
match, je me dois de donner le maximum. À Clermont, on était dans un moment critique donc je savais que j’allais avoir des espaces et que je pourrais profiter de certaines opportunités. Mon profil atypique doit me permettre d’être décisif dans n’importe quelle situation.
Êtes-vous inquiet par la disette offensive traversée par l’équipe actuellement ?
On se pose tous la question, pas seulement
les attaquants. On est une jeune équipe, on apprend à se connaître. C’est un processus. Si on s’était parlé il y a un mois, on n’aurait pas eu le même discours car on marquait beaucoup de buts à ce moment-là. C’est un équilibre à avoir. Ça va revenir. On n’est pas inquiets. Nous sommes de jeunes joueurs, on a de la chance d’avoir des coéquipiers et un staff qui ont confiance en nous. L’an passé, on était très compact. On avait un bon bloc. Il fallait retrouver ces bonnes bases.
Vous semblez être assez proche sur et en dehors des terrains avec Junior Kroupi…
Clairement. Je me retrouve en lui, on s’aide beaucoup. Il apprend de ma petite expérience et inversement. On a une bonne relation dans la vie de tous les jours. Ça se ressent sur le terrain. On ne se fixe pas de limite.
Il y a énormément d’avants-centres dans l’effectif. Comment percevez-vous la concurrence à votre poste ?
Pour des jeunes comme nous, c’est stimulant parce qu’on veut progresser. Et c’est grâce à cette concurrence. J’ai été dans des staffs où il y a des joueurs qui étaient installés et qui ne faisaient pas d’efforts. Aujourd’hui, je sais que je ne dois pas baisser de pied parce qu’il y a beaucoup de qualités et de joueurs. C’est la meilleure méthode pour nous faire progresser. J’aime vraiment ça.