3 parades de base

Je sème en place

Tout ce qui le permet, y compris les tomates (à partir de la mi-mai), devrait être installé directement par un semis effectué en pleine terre, sans repiquage. Les plantes seront plus autonomes. La terre doit être décompactée en profondeur afin d’emmagasiner le plus d’eau possible. Et il faut coupler le semis à une période humide afin de limiter les besoins en arrosage. Pensez à protéger les graines contre les oiseaux. Attention : les cultures ainsi établies seront mieux installées, mais vous n’en ferez pas des chameaux pour autant.

Je plante comme un pro

Il est indispensable d’aménager une cuvette de plantation autour des végétaux que l’on met en place en été. La cuvette retient l’eau qu’il faudra de toute façon apporter, et elle collecte ce que le ciel voudra bien envoyer. Un rebord de 5 cm de haut suffit. En terre sableuse, la cuvette doit être plus large. Mais attention : la cuvette doit être ouverte lorsque les pluies reviennent à l’automne, sinon elle se transforme en baignoire !

Je paille à bon escient

Un bon paillis ne forme pas une couche compacte et étanche mais, au contraire, un matelas d’air statique au-dessus du sol. L’air y reste immobile et n’est pas remplacé par de l’air plus sec. La paille ou les feuilles mortes sont idéales. Les vieilles frondes de fougère et les aiguilles de pin sont excellentes. Les paillis comme le feutre, le carton ondulé ou la tonte de gazon en place, en revanche, vont faire obstacle aux petites pluies, qui ne pourront pas atteindre le sol et les racines. En terre lourde, le paillis devrait être retiré du pied des plantations sensibles à l’asphyxie racinaire, dès novembre.