Gel hydroalcoolique :
C’est Adrien Koutny, responsable presse de Browning, qui pose cette question faussement racoleuse dans le blog de la marque mais surtout qui y répond. L’idée n’est pas de savoir qui tient le mieux « les p’tits canons », de votre arme ou de vous, mais de connaître les effets du gel hydroalcoolique dont nous nous couvrons régulièrement les mains sur nos armes de chasse, leur crosse et mécanisme. Selon Adrien, le gel hydroalcoolique n’est pas du tout recommandé pour les crosses bois. Il risque en effet de détériorer les vernis et ponces à l’huile. Mieux vaut avoir les mains parfaitement sèches avant de saisir son arme. Si le vernis ou la ponce à l’huile est attaqué, vous le verrez aisément car une tache matte se formera rapidement. Fort heureusement, en confiant l’arme à un homme de l’art, ces taches devraient être rattrapables sans devoir faire une finition complète.
Sur les crosses en composite, même délire(ium). Le contact avec le gel hydroalcoolique peut former des taches blanches et des zones de décoloration plus ou moins importantes. Les inserts caoutchoutés, les plaques de couches et les vernis Dura-Touch risquent encore plus que les bois et les montures synthétiques puisque l’alcool va modifier leur texture et les rendre collants voire coulants et décolorés. Pour stopper l’oeuvre de destruction en cours, passez les éléments à l’eau savonneuse ou au talc. Les éléments métalliques sont les moins fragiles, toutefois, l’alcool peut comme pour les bois abîmer leur revêtement.
Vous l’aurez compris, l’alcool, en gel ou liquide, fait décidément mauvais ménage avec la chasse et les armes, même si on y parle toujours de canons ou de magnum.
pages réalisées par François-Xavier Allonneau, Laurent Bedu, Guy Bonnet, Sébastien Foy, Valère de Gillécourt, Thibaut Macé, Jean-Marc Thiernesse