«Les gens sont en pleine psychose»
Le coronavirus est arrivé en Alsace. Un premier cas a été confirmé à Strasbourg, mercredi matin. Il s’agit d’un habitant de la capitale alsacienne, âgé de 36 ans et revenu d’un séjour en Lombardie, dans le nord de l’Italie. Son état n’inspirait pas d’inquiétudes, comme l’ont confirmé la préfecture du Bas-Rhin et l’agence régionale de santé, mercredi.
« Il n’y a pas de risque particulier ou d’alerte particulière à Strasbourg», a assuré à 20 Minutes Alain Fontanel, premier adjoint au maire. Deux mesures ont été prises : « En accord avec l’Education nationale, les familles dont les enfants ont passé des vacances dans des zones à risque, principalement deux régions du nord de l’Italie, la Lombardie et la Vénétie [qui ont connu ces derniers jours une hausse du nombre de cas], sont invitées à rester chez elles », a indiqué Alain Fontanel. Même décision pour les personnels des collectivités amenés à intervenir en milieu scolaire. « Il s’agit de mesures de précaution », a insisté l’élu.
Dans une officine du centre-ville, un père de famille s’est jeté sur le dernier produit désinfectant. Le pharmacien s’est empressé de relativiser l’inquiétude ambiante : « Il ne faut pas paniquer. » Un message nécessaire, car « les gens sont en pleine psychose », a relevé ce professionnel de santé. Dans une pharmacie du Neuhof, le rush était le même, en particulier sur les masques et les gants.