La Belle presque pas charmante
C’est reparti pour une bonne louchée de beaux sentiments sur « la beauté intérieure » et « les qualités de coeur ». Mardi à 20 h 50, l’émission de W9 « La Belle et ses princes (presque) charmants » revient pour une deuxième saison. Une belle jeune femme, Nelly, 28 ans, qui « à cause de son physique » a surtout connu des hommes « qui recherchaient des histoires d’un soir », veut trouver le vrai amour. Elle va rencontrer huit « prétendants », braves garçons aux physiques pas très attrayants, et huit « séducteurs », bellâtres sans scrupule.
Combinaison en latex
Pour surprendre ces seize candidats, W9 a grimé en « fille ordinaire » sa belle pour les premiers épisodes. « On a accentué ses cernes et on a broussaillé ses sour- cils, raconte la productrice Kamila Sievet-Talies. Mais surtout, on lui a mis une combinaison en latex sur-mesure qui la fait passer d’une taille 36 à 44. C’est une technique employée pour le cinéma, très discrète. » Le but est évidemment de voir si les « prétendants », décontenancés, cherchent tout de même à la séduire. « C’est important de surprendre les candidats, qu’ils ne se contentent pas de jouer leur partition. » A ce jeu-là, les « prétendants », présentés en grands seigneurs pour qui l’apparence n’est pas primordiale, s’en sortent mieux que les « séducteurs », pathétiques de superficialité. La production aurait voulu dégoûter Nelly des bellâtres pour que, contrairement à l’an dernier, la Belle choisisse un « prétendant », elle ne s’y serait pas prise autrement.