Des applications pour rassurer les malades, les accompagner et leur faciliter la vie
Les applis pour simplifier la vie des patients sont en plein essor
La santé est un domaine où les innovations numériques se bousculent au portillon. 20 Minutes a sélectionné trois applications qui buzzent et qui sont en mesure d’aider n’importe quel patient.
Pour éviter les consultations inutiles : Citizen Doc. Pas toujours évident de faire le tri entre petit bobo et vraie maladie. Destinée au grand public, l’appli Citizen Doc propose un questionnaire sur votre état et vos symptômes pour ensuite délivrer des conseils alimentaires, de posture et des médicaments. Mais aucune ordonnance n’est délivrée, seuls les médicaments de confort sont conseillés. « Le but est d’éviter les consultations inutiles chez le généraliste et aux urgences, résume Arthur André, président de Citizen Doc et neurochirurgien. Mais, si les symptômes nous semblent inquiétants, une alerte “le doc est inquiet, il vaut mieux consulter” est reçue par l’internaute. »
Pour plus de sociabilité à l’hôpital : My Hospi Friends. My Hospi Friends propose un réseau social aux patients hospitalisés en fonction de leurs passions et non de leur pathologie. Julien Artu, cofondateur et président de My Hospi Friends, en sait quelque chose : il a passé six mois seul dans une chambre d’hôpital à la suite d’un accident de voiture. Son engagement : ne pas revendre les données récoltées à des entreprises pharmaceutiques. Le service, gratuit pour l’utilisateur (environ 10000), tisse sa toile. La Fondation Adolphe-de-Rotschild, à Paris (19e), doit être le cinquantième établissement à s’y inscrire.
Pour un suivi postopératoire : E-fitback. E-fitback, un site et une application, vise à simplifier l’avant et l’après-opération. Tant pour les patients que pour le personnel. « Au lieu de perdre du temps à remplir de la paperasse à l’hôpital pour la préparation de l’opération, les documents de consentement, vous pouvez tout anticiper chez vous », résume Alexandre Falzon, cofondateur. De même, le patient peut faire une visite virtuelle de l’hôpital, demander un service (la télévision, un taxi), savoir comment se préparer (douche à la Bétadine, médicament à prendre la veille…). C’est surtout un suivi numérique précieux qui est proposé. « Pendant les cinq jours après l’opération, le patient répond à des questionnaires en fonction de sa pathologie et du type d’intervention », reprend le cofondateur. Ainsi, grâce à des algorithmes, une alerte prévient le soignant en cas de souci, qui rappelle le patient. L’objectif, à terme? Encourager la prise en charge en ambulatoire et ainsi permettre à la Sécurité sociale de faire des économies.
« Si les symptômes sont inquiétants, une alerte est envoyée. »
Arthur André, neurochirurgien