Quelle impression pour la Sprocket?
Qualité photo, coût du tirage… Faut-il craquer pour l’imprimante de poche de HP?
Le triomphe des appareils photo Instax de Fujifilm ou Lomo’Instant de Lomography redonne un coup de fouet aux instantanés. A Noël, il se serait vendu 300 000 appareils de ce type, selon le GfK, équivalent allemand d’Ipsos. Conséquence : les constructeurs dégainent des imprimantes de poche. La dernière née, la Sprocket de HP, coûte 149 € et a les dents longues. Petite (75 x 116 x 23 mm) et légère (170 gr), elle peut nous suivre au quotidien. Une housse de transport n’aurait d’ailleurs pas été superflue. Fonctionnant sur batterie, cette mini-imprimante est fournie avec un câble de recharge USB et un pack de dix photos. La Sprocket utilise la technologie d’impression sans encre Zink et emploie des feuilles de papier spécifiques couvertes de cristaux qui, en étant chauffées, dévoilent des points colorés. Une fois téléchargée, l’application Sprocket (pour iOS et Android) réclame de valider un moyen de paiement. Pas cool, car cela incite ensuite aux achats en ligne. On sélectionne les photos de sa photothèque ou de son Instagram, Facebook ou Flickr. Ajout de filtres, bordures (ou pas !) et stickers, l’application est bien faite et les possibilités variées. Mais d’incompréhensibles soucis de déconnexion Bluetooth nous ont agacé. La Sprocket livre une photo en quarante secondes environ. Les tirages sont beaux, plus détaillés qu’avec un appareil photo instantané. On note cependant une légère tendance à tirer sur le jaune-orange. A 11,90€ les vingt feuilles, hors frais de port, le coût du tirage reste inférieur à celui de ses concurrents mais ne vaut pas celui des développements en ligne type Lalalab. La photo instantanée reste un hobby onéreux.