«20 Minutes» fait passer un entretien d’embauche à Jean-François Copé
Jean-François Copé, député-maire de Meaux, est-il taillé pour le job?
#MissionAlternance. Dans la perspective de la présidentielle, 20 Minutes fait passer un entretien d’embauche aux candidats à la primaire de la droite et du centre. Ce jeudi, c’est au tour de Jean-François Copé, député-maire de Meaux (Seineet-Marne), de passer sur le gril.
Comment définissez-vous le président de l’alternance ?
C’est un président qui engage une vraie rupture avec la mollesse, la tiédeur, l’inaction qui ont présidé ces dernières années.
Pourquoi êtes-vous le candidat idéal pour ce poste ?
Ma différence est tout d’abord liée à mon parcours, en tant que maire de Meaux, une ville à taille humaine où j’ai trouvé des solutions face aux problèmes des quartiers difficiles, du communautarisme islamiste, de la sécurité et de la précarité. Mon expérience de ministre m’a aussi permis d’appréhender une manière de gouverner le pays par ordonnances, avec des objectifs resserrés pour redonner de l’efficacité à l’Etat. Ma singularité vient du fait que je vais plus loin que tous les autres dans mes propositions, avec ce que j’ai appelé « la droite décomplexée ». Et j’ai une vision pour les dix années à venir.
Quelle est votre plus grande qualité ?
La constance. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais j’ai toujours été constant dans la défense de mes idées depuis la loi sur l’interdiction de la burqa, la lutte contre le communautarisme, l’affaire des pains au chocolat, la réduction des taxes…
Comment vos anciens collègues vous décriraient-ils ?
J’ose espérer qu’ils considèrent que ma détermination et ma solidité dans les épreuves peuvent les inspirer.
Vos trois premiers chantiers à votre prise de poste ?
Je veux mettre en oeuvre les 15 décisions sur lesquelles j’ai été élu, et applicables au 31 août grâce à la procédure des ordonnances. Ces décisions concerneront le rétablissement de la sécurité, la lutte contre le communautarisme islamiste et la libération du travail, le développement du numérique et la réindustrialisation de nos territoires.
Comment voyez-vous la France dans cinq ans ?
Si je suis élu, ce sera une France réarmée, qui aura repris en main son destin. Le débat n’est pas entre une identité heureuse et un populisme malheureux. L’enjeu est d’avoir une France où chacun est considéré.