Un virage à ne pas manquer
Bordeaux commence, à Dijon, une série de matchs décisifs pour sa saison
Un moment de vérité. C’est ce que s’apprêtent à vivre les Girondins à partir de samedi, jusqu’au 22 décembre. Pendant cette période, ils vont jouer une partie de leur saison à travers une série de neuf matchs (sept en Ligue 1 et deux en Ligue Europa). Capables du meilleur comme du pire depuis août, les Bordelais, onzièmes de L1, en sauront sûrement plus sur leur réel niveau à Noël.
Le PSG et l’OM au menu
Les optimistes peuvent aujourd’hui se dire que, selon la théorie des montagnes russes, qui colle parfaitement à la peau des Bordelais, les prochaines semaines s’annoncent radieuses. Oui, peut-être. Mais pas en Ligue Europa. Même s’il reste deux matchs à jouer (Slavia Prague et Copenhague), c’est plus qu’un miracle qu’il faudrait aux Marine et Blanc pour voir les seizièmes de finale. Cette probable élimination pourrait être, au final, un mal pour un bien comme le soulignent souvent les joueurs. Avec 23 matchs disputés, Bordeaux est l’équipe française qui a le plus joué depuis le début de la saison. Loin d’avoir un effectif pléthorique en qualité, Ricardo tire souvent sur les mêmes (Kamano, Otavio, Sankharé ou Pablo). Des joueurs qui vont devoir encore élever leur niveau de jeu, car « il est urgent de prendre des points », pour Eric Bedouet. Et surtout parce que le calendrier peut faire peur : Dijon, Paris, Saint-Etienne, Angers, Marseille et Amiens. Le triptyque PSG, ASSE et OM s’annoncent déjà comme un test grandeur nature. Mais l’entraîneur bordelais a confiance en son équipe : « On a été capable de le faire à Lyon [1-1]. Il faut le refaire. Prendre référence sur ce match. » Sinon, il faudra sûrement de nouveau regarder derrière (Bordeaux a cinq points d’avance sur le barragiste). « Ce mois va être important. Ça va être dur, avoue Eric Bedouet, il ne faut pas se poser de questions. Il faut juste tout donner. Un jour, ça va sourire. » Et si c’était dès samedi à Dijon (20 h), ce serait déjà une bonne chose de faite.