Un placement de choix
Dans les grandes villes, acheter pour louer est rentable
Acquérir sa résidence principale : la perspective n’a de cesse d’enthousiasmer les Français. Ils sont plus de neuf sur dix, selon une récente étude du Crédit Foncier, à juger positive l’idée d’être propriétaire de leur logement. Même emballement pour ce qui est de l’investissement locatif : 70 % des Français interrogés affirment qu’ils plébisciteraient la pierre en cas de forte rentrée d’argent.
Un premier achat crucial
Devenir propriétaire de son habitation pour y habiter, ou louer en investissant dans le marché locatif – soit acheter pour louer ? Le dilemme se pose parfois pour les futurs acquéreurs. Un choix qui n’obéit pas au même budget : l’achat d’un logement ancien a coûté, en moyenne en 2016, 275 000 € contre 157 300 € pour une acquisition immobilière destinée à la location. Lorsqu’il s’agit d’un premier achat, les Français ont tendance à privilégier l’acquisition de leur propre logement. « Ils y sont très attachés », observe Thierry Lallemand, conseiller en immobilier à Nice. Un constat partagé par Daniel Honoré, responsable transaction dans une agence immobilière niçoise : « Aujourd’hui, la conjoncture est très favorable à l’achat de son bien d’habitation pour les primo-accédants. Néanmoins, l’investissement locatif demeure un excellent placement. Surtout dans les grandes villes, où la demande locative est élevée. »
Des villes plus rentables
D’après le paramètre Explorimmo publié en 2016, Toulouse, Bordeaux ou encore Nantes sont les villes les plus rentables pour investir. De nombreux dispositifs comme les aides de loi Pinel permettent en outre de faire baisser la facture. Si, dans les grandes villes, l’investissement locatif recouvre un intérêt particulier, le comportement suivi par l’acquéreur dépend souvent de son profil. « Dans la majeure partie des cas, les personnes qui se lancent dans l’investissement locatif sont déjà propriétaires. Mais on a aussi des locataires qui n’ont pas forcément les moyens d’acquérir leur logement, et qui investissent donc dans le locatif, plus accessible », analyse Daniel Honoré.