Les chefs de village formés pour une meilleure gouvernance
Jean Claude Kouassi, ministre-gouverneur du District de la Vallée du Bandama, a présidé le 7 mai 2024, à la salle de conférences de la préfecture de Béoumi, une session de renforcement de capacités des chefs de canton, de tribu et de village pour une meilleure gouvernance. Une initiative du District. Les leaders communautaires, les chefs religieux, les présidentes des associations de femmes, de mutuelles et de jeunes y ont été associés. Aux 125 participants venus des villages du département de Béoumi, Jean Claude Kouassi a montré la nécessité d’une telle formation. « Une information de qualité et une formation aux réalités administratives s’imposent à nos chefs ainsi qu’aux animateurs de nos villages. Parce que les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien sont nombreuses, multiples et variées ».
Car l’on se trouve dans une société de plus en plus moderne, l’amélioration de la gestion et de l’encadrement de ces villages exigent donc des compétences et des méthodes nouvelles que doivent acquérir les chefs et tous les autres animateurs de ces entités du monde rural. Et ce, en vue de réussir leurs missions au quotidien. Le formateur, Bonaventure Ouléï, chef du département du personnel de l’administration du territoire au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, a indiqué qu’il est indéniable que les chefs aient les rudiments pour leur permettre de mieux gouverner leurs villages respectifs. « Étant donné qu’ils sont amenés à poser des actes administratifs, nous nous sommes évertués à leur expliquer ce qu’ils doivent faire », a-t-il déclaré.
Le formateur leur a demandé de continuer à observer des valeurs morales de discipline, d’union et de travail. « En tant que chef, vous devez conduire vos populations au travail, tout en fédérant toutes leurs énergies autour de vous. Vous devez être remplis d’humilité, avoir beaucoup d’amour pour vos populations et vos territoires », a-t-il exhorté.
Les chefs qui voulaient savoir quelle attitude avoir face au déclenchement d’un conflit, Bonaventure Ouléï leur a fait des recommandations. Il leur a demandé d’essayer de s’informer sur les origines de la crise, écouter les différentes parties, de dégager les responsabilités et veiller à ce qu’au sortir de la rencontre, les coeurs des uns et des autres puissent être apaisés pour un retour à la normale