La mezzo-soprano Christianne Bélanger joint l’aventure SUBLIM du Cirque du Soleil

L’univers de la haute cou‐ ture est à l’honneur dans le spectacle SUBLIM du Cirque du Soleil, présenté ct été à Andorre. La mezzosoprano Christianne Bélan‐ ger, originaire de GrandSault au Nouveau-Bruns‐ wick, y fait ses débuts au cirque.

SUBLIM est décrit comme étant une explosion d’éner‐ gie, d’émotion et d’acrobaties hors du commun et raconte l’histoire de la fin de carrière d’Albert Sublim, un designer de mode haute couture. Christianne Bélanger incarne le rôle de sa muse.

La muse était auparavant animatrice de radio, ex‐ plique-t-elle. Tout au long de sa carrière, elle a été aux cô‐ tés de Sublim. Ce sont des amoureux, de vieux amants.

La première représenta‐ tion a eu lieu le 6 juillet, dans une salle d’Andorre-la-Vieille pouvant accueillir 3500 per‐ sonnes. Accompagnée du chant de Christianne Bélan‐ ger, la mode est au coeur des dix performances acroba‐ tiques de SUBLIM.

Un des grands aspects que les créateurs ont misés dessus c’était d’avoir des cos‐ tumes vraiment colorés, pleins de tissus et pleins de formes intéressantes, relate la mezzo-soprano. C’est très très très inspirant ce qu’ils ont composé comme cos‐ tume.

Pour sa part, Christianne Bélanger porte une robe principalement conçue de taffetas et de paillettes.

Ça brille de différents angles et reflète la lumière, s'exclame-t-elle.

Un saut dans le monde du cirque

Christianne Bélanger ré‐ side en Europe depuis près de 15 ans et y mène avec succès sa carrière d’inter‐ prète. Elle avait d’ailleurs déjà travaillé sur trois projets d’opéra avec le metteur en scène de SUBLIM, Oriol Tho‐ mas.

Quand il m’a proposé ce projet un peu hors de mon ordinaire, j’ai dit oui, immé‐ diatement, car je savais que j’allais être entre de bonnes mains et que ça allait être le fun, dit Christianne Bélanger. Il y avait beaucoup plus de parallèles avec le monde d’opéra et le monde du cirque que je pensais.

Le plus important en tant qu'interprète, dit Christianne Bélanger, c'est d’être constante avec sa voix.

Que ce soit un opéra où je chante beaucoup, que ce soit même ici au cirque où je ne chante pas beaucoup avec ma voix opératique, je me ré‐ chauffe de la même façon et