Un cinéaste de Fredericton s’attaque à une oeuvre de Stephen King
Michael Stafford de Frede‐ ricton est connu pour ses scénarios dérangeants et le nouveau défi auquel il s’at‐ taque est dans ses cordes : Stephen King.
Le cinéaste a eu la chance d’être l’un des derniers réci‐ piendaires d’une bourse du célèbre auteur du Maine. La bourse King’s Dollar Baby permet à des cinéastes de la relève d’obtenir les droits d’adaptation d’une de ses nouvelles pour un dollar.
Toutefois, le programme viendra à échéance en dé‐ cembre après plus de 40 ans.
J’avais toujours voulu le faire et je me suis dit : " pour‐ quoi pas?", s’est dit M. Staf‐ ford. C’est Stephen King, tu dois le faire.
Une histoire de deuil
C’est le récit Le dernier barreau de l’échelle (The Last
Rung on the Ladder) qui sera adapté.
Le film racontera l’histoire de Larry et Kristina, un frère et une soeur, qui traversent des étapes différentes d’un deuil.
Les rôles de la jeune Ka‐ trina et de sa version adulte seront joués respectivement par Raegan MacNeil, 10 ans, de Fredericton et Erica Whit‐ man de Brown’s Flat, près d’Oromocto.
Cette dernière n’en sera qu’à sa deuxième expérience au cinéma. Elle avait colla‐ boré au plus récent projet de court métrage de Michael Strafford, ce qui lui avait per‐ mis de récolter le prix de la meilleure performance au festival du film Silver Wave.
C’est Stephen King, alors vous savez, ça va être aussi éclectique et bizarre que ça puisse l’être, souligne l’ac‐ trice.
Un défi
Pour Michael Stafford, le défi du projet réside à rendre le film réaliste.
Pour l’aider à transposer à l’écran sa vision glauque de l’univers de Stephen King, il s’est adjoint les services de Marc Deveault, un artiste spécialisé dans les effets spé‐ ciaux.
Le Néo-Écossais a déjà travaillé à adapter les oeuvres Big Driver and The Mist à l’écran et se dit enthousiaste. Toutefois un si petit budget 3000 $ recueillis avec l’aide d’une campagne de sociofi‐ nancement - le force à faire de la magie.
Il travaille actuellement à créer un monstre qui sera dévoilé à l’équipe de produc‐ tion au cours du tournage. Ma paye sera de voir leur vi‐ sage quand la créature va faire son entrée, dit-il en riant.
Le film sera tourné pen‐ dant une courte période de trois jours à la mi-juin et sera présenté au public en sep‐ tembre.
D'après d'Hannah
CBC
un reportage Rudderham de
jusqu’au 2 juin. Dans le cadre de l'évènement, le Marché de la poésie se déploie dès ce vendredi 31 mai à 16 h de‐ vant le Métro Mont-Royal, à la place Gérald-Godin.
La directrice générale et artistique du FPM, Catherine Cormier-Larose, se réjouit des nombreux évènements qui ponctuent le festival cette année pour faire rayonner la poésie qui en est à tous les stades.
On fait attention de pré‐ senter des Diane Régimbald et Annie Lafleur, mais d’autres voix aussi, qui n’ont pas encore sorti leur premier recueil, explique-t-elle. C’est ce qui fait qu’on a entendu Juliette Langevin (Fille mé‐ chante) et Orane Thibaud (Toute raison de m’aimer est forcément bonne) avant leur première publication, par exemple.
La fin de soirée à L’Esco, ce vendredi 31 mai, mettra en avant-plan les voix de Sayaka Araniva-Yanez, Alycia Dufour, Maroussia Lacoste et Claude l’Anthrope. Deux per‐ sonnes qui ont été publiées et deux non-publiées, précise la directrice. C’est comme ça que le milieu de la littérature a vu grandir les mots de Ca‐ role David, Josée Yvon et Vir‐ ginie Beauregard D., notam‐ ment.
Pour elle la poésie est au coeur de toutes les révolu‐ tions qui ont soufflé sur Montréal et sur le Québec en général.
La poésie a souvent été présente quand il a fallu re‐ construire des choses, pré‐ cise-t-elle. J’aime à penser qu’on est vraiment dans une ère de démocratisation de cet art, parce que la poésie, ça n’aurait jamais dû être épeurant, lyrique ou plate. C’est quelque chose qui met le feu à tout.
Le Festival de la poésie de Montréal se poursuit jusqu’à dimanche. La programma‐ tion est disponible en ligne.