Les tempêtes et les fortes pluies, sources de hauts et de bas pour Énergie NB
Les pannes et les répara‐ tions liées aux mauvaises conditions météorolo‐ giques de l'automne et de l'hiver ont occasionné des dépenses substantielles pour Énergie NB. En contre‐ partie, les conditions tout aussi misérables du prin‐ temps et de l'été derniers pourraient l’aider à épon‐ ger cette facture.
Dans un document dé‐ posé auprès de la Commis‐ sion de l'énergie et des ser‐ vices publics du NouveauBrunswick plus tôt ce mois-ci, Énergie NB a révélé que les coûts de restauration à la suite des dommages causés par des tempêtes pour l'an‐ née en cours s'élèvent à 30,9 millions $ jusqu’à présent.
Cette somme est principa‐ lement due à un montant es‐ timé à 19,3 millions $ causé par une tempête de vent qui a privé d'électricité plus de 120 000 clients, certains pen‐ dant plus d'une semaine, juste avant Noël.
À lire et à écouter :
La hausse des tarifs d’électricité, une pilule dure à avaler au Nouveau-Bruns‐ wick Énergie NB tente d’éviter une perte de 32,6 M$ qu’elle attribue à Blaine Higgs Le coût de l’électricité pourrait augmenter de 13,7 % l’an prochain au N.-B.
Une facture presque re‐ cord
De plus, les coûts liés aux autres tempêtes - y compris la tempête post-tropicale Lee en septembre - dépassent désormais ceux des quatre années précédentes combi‐ nées.
Il n'y a qu'en 2017 où ces coûts ont été surpassés, en raison de la tempête de ver‐ glas dans le nord-est de la province.
Énergie NB prévient que les factures liées aux tem‐ pêtes pourraient continuer à s'accumuler puisque l'année fiscale ne se termine que le 31 mars.
De la pluie en abon‐ dance
Mais le mauvais temps n’a pas été qu’une mauvaise nouvelle pour Énergie NB.
L'été dernier a été l'un des plus humides jamais enregis‐ trés au Nouveau-Brunswick. Pour un service public doté de six barrages hydroélec‐ triques, c'est une bonne nou‐ velle.
De juin à août, les Mari‐ times ont vu de nombreux jours de pluie, mais aussi de nombreux épisodes de pluie forte.
De fortes pluies supplé‐ mentaires ont ensuite frappé de nouveau le NouveauBrunswick en septembre avec l'arrivée de la tempête post-tropicale Lee.
Production du double d’électricité dans les bar‐ rages
Cela a inondé les rivières du Nouveau-Brunswick per‐ mettant à d'Énergie NB de doubler sa production d'hy‐ droélectricité.
Selon les rapports finan‐ ciers du service public, elle a produit 400 millions de kilo‐ wattheures d'hydroélectricité de plus que la moyenne en juillet, août et septembre, soit suffisamment pour payer les dommages causés par les intempéries qui ont suivi peu après.
Énergie NB cite les chan‐ gements climatiques comme la cause des tempêtes et des conditions météorologiques qui ont à la fois nui et aidé le service public et ses clients.
D’après un reportage de Robert Jones, de CBC