GAIN STRESSANT POUR LUONGO
L’ex-gardien québécois a enfin pu être sacré champion de la LNH, à titre de conseiller spécial chez les Panthers
SUNRISE | L’ancien gardien Roberto Luongo, conseiller spécial au directeur général Bill Zito chez les Panthers, a raconté être passé par toute la gamme des émotions durant l’épique finale de la Coupe Stanley remportée en sept matchs contre les Oilers.
« C’est stressant quand c’est hors de notre contrôle, a estimé Luongo, durant les célébrations sur la patinoire, lundi soir. Quand tu joues, tu ne penses à rien d’autre, tu ne fais que jouer. »
Le précieux trophée a toujours échappé au Montréalais durant sa carrière devant le filet. Il a ainsi savouré, à titre de membre de l’organisation, une première conquête.
« Quand les boys ont levé la coupe, c’est incroyable de voir ça, a-t-il mentionné. Surtout en Floride, devant nos partisans. »
Luongo, 45 ans, a toujours entretenu un lien particulier avec les Panthers, ayant disputé 572 de ses 1044 matchs en saison régulière dans cet uniforme.
C’est par ailleurs avec Vancouver qu’il avait atteint la finale, en 2011. Luongo et les Canucks avaient alors perdu en sept rencontres contre les Bruins de Boston.
La finale de la Coupe Stanley « était magnifique à voir ».
BOBROVSKY, PARMI LES GRANDS
À l’issue de cette finale, le Québécois était bien placé pour apprécier la besogne accomplie par le gardien Sergei Bobrovsky durant le match décisif. Le Russe a repoussé 23 des 24 rondelles dirigées vers lui dans une courte victoire de 2 à 1 contre Edmonton.
« Ce n’était pas facile de réaliser ce qu’il a fait, je suis vraiment fier de lui, a louangé Luongo. De revenir aussi fort pour le match numéro 7, ce n’est vraiment pas facile à faire pour un gardien de but. Il a démontré que c’est l’un des plus grands de l’histoire. »
L’APPRENTISSAGE DE KNIGHT
Bobrovsky a terminé les présentes séries éliminatoires avec un dossier de 16-8, une moyenne de buts alloués de 2,32 et un taux d’efficacité de ,906.
« C’est si spécial, je ne crois pas qu’on réalise encore pleinement ce que l’on vient d’accomplir », a pour sa part laissé tomber le numéro 72, durant les célébrations de son équipe.
Inévitablement dans l’ombre tout au long des séries, le prometteur gardien Spencer Knight, 23 ans, voit le parcours de Bobrovsky et des Panthers comme une motivation pour la suite de sa carrière.
« On voit à quel point c’est difficile de gagner la coupe Stanley, a-t-il noté. Tu dois travailler fort pour y arriver. »
FORCE MENTALE
Sans jouer durant les éliminatoires, Knight dit avoir beaucoup appris de Bobrovsky.
« Sa force mentale est impressionnante, il est concentré sur ce qu’il fait et il a confiance en ses moyens, a indiqué le jeune Américain, qui a été le 13e choix au total lors du repêchage de 2019. Il devait se relever de trois défaites consécutives, mais j’avais foi en lui pour ce match numéro 7. »
FORT LAUDERDALE | L’ambiance est festive dans l’entourage des Panthers, tandis que plusieurs partisans de l’équipe se sont rassemblés au mythique bar Elbo Room, près de la plage Las Osas, hier.
Comme c’est souvent le cas chaque année, les nouveaux détenteurs de la coupe Stanley ont trouvé quelques moyens originaux de s’afficher publiquement en sa compagnie.
Au lendemain de son triomphe aux dépens des Oilers d’edmonton, l’attaquant Matthew Tkachuk s’est rendu à la fameuse plage située aux abords de l’océan Atlantique, à Fort Lauderdale.
Après avoir enlevé une ceinture de championnat inspirée de celles portées par les lutteurs ou les boxeurs, il s’est dirigé vers les flots avec le saladier d’argent, qui a eu droit à un rinçage à l’eau salée sous les yeux de plusieurs curieux.
DE LA BIÈRE
Plus tard dans la journée, des membres des Panthers se sont présentés à un établissement connu de Fort Lauderdale, l’elbo Room, pour festoyer.
Sans surprise, de la bière a été versée dans la coupe.
C’est à cet établissement que les partisans ont fait la fête, alors que les autres bars autour étaient beaucoup plus tranquilles.
Le défilé de l’équipe est prévu pour dimanche.