Retour prévu pour Igloofest en 2025
La seconde édition du festival de musique électronique tenu à Québec en fin de semaine a connu un vif succès
Igloofest Québec aura fait fureur à l’occasion de sa deuxième édition, où plus de 18 000 festivaliers se sont réunis pour danser au son de la musique électronique.
« Les gens sont enthousiastes et ils ont acheté l’événement. Clairement, l’événement est là pour demeurer », a lancé d’entrée de jeu le président de Gestev, Martin Tremblay.
Avec des têtes d’affiche comme Lost Frequencies et Above & Beyond, l’organisation aura frappé un coup de circuit, attirant des festivaliers provenant des quatre coins du Québec. La soirée du samedi, qui mettait en vedette le DJ canado-haïtien KAYTRANADA, a d’ailleurs affiché complet.
« C’est impressionnant de constater une aussi grande croissance entre notre première et notre deuxième édition. Nous avons accueilli 50 % plus de festivaliers que l’an dernier, dont une soirée à guichets fermés », a-t-il affirmé.
Déjà au lendemain, l’organisation a confirmé que l’événement serait de retour à la place Jean-béliveau en 2025. Martin Tremblay a d’ailleurs confié au Journal que Gestev se questionnera prochainement sur la possibilité d’agrandir le site et peutêtre même d’ajouter une journée au festival.
Dame nature s’est également invitée à la fête alors que la température était particulièrement clémente. Malgré tout, les participants ont été nombreux à se rassembler autour des petits foyers sur le site, profitant de l’occasion pour se faire cuire quelques guimauves.
« Je ne sors pratiquement pas l’hiver d’habitude, mais amenez-moi des festivals comme ça et je suis même prête à coucher dehors s’il le faut », lance Joannie Goyette en compagnie de ses amies.
« Sérieusement, je ne comprends pas pourquoi personne n’avait pensé à faire un festival d’hiver comme ça avant », renchérit un autre festivalier.
UN CRÉNEAU DÉFICIENT À QUÉBEC
De nombreux fêtards rencontrés par Le Journal, vendredi soir, ont expliqué qu’ils étaient très heureux de pouvoir bénéficier d’un festival de musique électronique d’aussi grande qualité à Québec, surtout en plein hiver.
Martin Tremblay précise d’ailleurs qu’il y a une « sous-offre » pour ce style de musique dans la Vieille Capitale, ce qui force souvent les passionnés à se déplacer du côté de Montréal ou même plus loin encore.
« Je pense qu’on détient vraiment quelque chose de solide. C’est un événement qui est en train de faire sa marque et qui est là pour rester. On le voit vraiment par la réponse des gens », a-t-il commenté.