Autrefois avec Labeaume, elle soutient Marchand
Line-sylvie Perron a oeuvré 8 ans au cabinet du maire
Candidate pour Équipe Labeaume en 2009 et directrice de cabinet adjointe du maire de Québec de 2009 à 2017, la communicatrice et politicienne expérimentée, LineSylvie Perron, a choisi de soutenir Québec Forte et Fière (QFF), parti de Bruno Marchand, lors du scrutin du 7 novembre.
Mme Perron, qui a une longue feuille de route politique auprès du Parti Québécois puis d’équipe Labeaume, donne un coup de main durant la campagne à QFF, plus particulièrement à Florent Tanlet, candidat du parti dans le district de Limoilou.
« Je suis une citoyenne qui a des opinions. Je connais Florent depuis quelques années, a-t-elle mentionné. J’ai commencé à faire du bénévolat. Il m’a fait rencontrer Bruno Marchand dont j’ai beaucoup aimé les idées et le leadership. »
« LES CARTES SE REBRASSENT »
Selon elle, « ça correspond à ce que je vois pour l’avenir de la Ville de Québec. J’ai décidé de faire mon effort et de contribuer à son élection ».
Pourquoi ne pas avoir plutôt opté pour Équipe Savard, parti dirigé par la dauphine du maire sortant ?
« Régis Labeaume a été un excellent maire pour Québec. Il nous a redonné notre fierté. On sait comment il a mis Québec au centre des préoccupations du gouvernement, a-t-elle insisté. Mais il a décidé de ne pas se représenter. Les cartes se rebrassent toutes automatiquement. »
DÉTACHÉE
Celle qui fut attachée de presse du premier ministre René Lévesque et qui a dirigé les cabinets de Bernard Landry et d’andré Boisclair ne se sent donc pas liée par les consignes de vote du maire sortant, qui appuie sa dauphine, Marie-josée Savard.
« Je suis allée en politique municipale grâce à Régis Labeaume. Il quitte la politique municipale et je ne suis plus au cabinet depuis quatre ans. Je ne me sens liée d’aucune façon. Maintenant, c’est une nouvelle donne », a déclaré Line-sylvie Perron.
Cette dernière n’a pas voulu revenir sur les circonstances précises de son départ du cabinet de M. Labeaume, juste après le scrutin de 2017. À l’époque, le maire s’était contenté de dire qu’elle quittait son poste « pour des raisons personnelles ».