Le ski et le dessin, deux passions complémentaires
Le skieur acrobatique Édouard Therriault en vedette dans un film au if3
Vice-champion mondial en ski Big Air, Édouard Therriault a le bonheur de marier deux passions dans la production du film Edjoy the Movie, qui sera diffusé le 23 octobre dans le cadre du festival if3.
Pour l’occasion, Therriault, qui sera de retour d’europe la même journée, sera présent au Ciné-parc Belle Neige pour la présentation de son film en soirée.
if3 est un festival annuel qui met en vedette des films de ski et de planche.
Parallèment à sa carrière en ski, Therriault a retrouvé ses crayons l’an dernier après une pause de quelques années.
« Il y a beaucoup de ressemblances entre le ski et le dessin, affirme-t-il. La créativité est importante dans les deux et il n’y a aucune limite. Tu peux toujours continuer de créer. Les arts ont toujours été importants et j’ai aussi repris la peinture. Je touche une autre corde émotionnelle avec mes dessins. Ça me touche beaucoup et ça m’aide dans mon ski. Je dessine sur mes skis et mes vêtements. Je porte mes dessins et ils me ressemblent plus. »
« Sans dessin, il n’y aurait pas eu de film, d’ajouter Therriault. Le dessin m’a ouvert beaucoup de portes au cinéma et dans la vie. »
Par le biais de ses dessins et de son film d’animation, Therriault, qui utilise le pseudonyme « Edjoy » dans ses projets artistiques, souhaite toucher les jeunes et les moins jeunes.
« Le dessin n’est pas seulement un passetemps, mais permet de passer un message, raconte le skieur de 18 ans. Je veux inspirer le plus de monde possible à être soi-même par mon court métrage éducatif. C’est facile de se laisser influencer par les autres, mais c’est plus gratifiant si tu te fais confiance et que tu t’acceptes comme tu es. »
CAMP EN ITALIE
En Italie pour un camp d’une semaine avec l’équipe nationale où il est retourné sur la neige, Therriault disputera la Coupe du monde de Chur, en Suisse, le 22 octobre, à l’épreuve du Big Air, avant de rentrer au pays le lendemain.
« Avec les Jeux olympiques en février, c’est une grosse année, mais je n’ai pas d’attentes, a-t-il mentionné. Parce que la pandémie est moins présente, nous aurons une saison énormément chargée avec plus de compétitions et j’en ai profité pour prendre du bon temps à l’extérieur du ski cet été en faisant du camping au Québec. »
« Les Jeux olympiques ont toujours été un rêve et mon podium au mondial n’y change rien, de poursuivre le skieur de Lorraine. J’ai de bonnes chances de me qualifier, mais je ne veux pas parler trop vite. »
Malgré sa médaille au mondial à Aspen en mars dernier, Therriault ne tient rien pour acquis.
« Je me vois encore comme une recrue et ça ne change rien à mon plan de match, a-til souligné. J’ai encore faim pour gagner, mais je ne me vois pas au-dessus de mes adversaires. Je veux rester positif même si j’obtiens de moins bons résultats en Coupe du monde, et ne pas me laisser affecter, parce que je suis conscient qu’il y a d’autres très bons skieurs. »