UN GÉORADAR POUR TROUVER DES RESTES HUMAINS
Les restes des 215 enfants du pensionnat autochtone de Kamloops en Colombie-britannique ont été découverts vendredi grâce à une technologie permettant de détecter ce qui se trouve dans le sous-sol sans avoir à creuser.
Le géoradar (ou GPR pour ground penetrating radar) est utilisé en géologie pour connaître la composition du sous-sol, mais également sur des scènes de crimes ou dans des cimetières pour savoir si un corps a été enterré à tel ou tel endroit. Selon la nation Tk’emlúps te Secwépemc, c’est grâce à un spécialiste en GPR que la macabre découverte a été faite. Il existe plusieurs modèles et compagnies de géoradar qui ont tous à peu près la même fonction sans nécessairement avoir la même apparence.
BALAYAGE DE LA ZONE L’antenne GPR est placée sur ou très près de la surface du sol et déplacée pour balayer la zone et envoyer de nombreux signaux vers le sol.
ENVOI DU SIGNAL
Le GPR fonctionne en transmettant une petite impulsion d’énergie électromagnétique (signal) dans le sol.
RETOUR DU SIGNAL Dès que l’impulsion rencontre un objet, elle retourne vers l’ordinateur.
MESURE DU TEMPS ET DE LA FORCE DU SIGNAL L’ordinateur enregistre le temps nécessaire pour qu’une partie ou la totalité de cette impulsion revienne et il mesure la force du signal. Plus le signal revient rapidement, plus l’objet est proche. Plus le signal est fort, plus l’objet est dense.
CRÉATION D’UNE IMAGE
En transmettant en continu les impulsions et en enregistrant les retours associés, une image radar du sous-sol peut être générée et visualisée en temps réel sur un écran.
CONNAÎTRE LA COMPOSITION DE L’OBJET
Pour que le GPR fonctionne efficacement, la cible (l’objet à identifier) doit présenter des propriétés électriques qui contrastent avec la composition du sol hôte. Par rapport au sol sec, le sang et les os humains créent des anomalies claires sous forme de vagues (courbes hyperboliques).